Dernière mise à jour à 09h40 le 02/02
Le Sénat polonais a approuvé un projet de loi controversé qui rend illégal d'accuser les Polonais de complicité dans l'Holocauste perpétré par les Nazis. Le texte interdit également de décrire les camps de la mort nazis en Pologne comme polonais. Il fixe des amendes ou une peine d'emprisonnement maximale de trois ans à titre de sanction.
Cette proposition a provoqué une crise avec Israël, qui accuse la Pologne de tenter de changer l'histoire. Voté à la Chambre haute du Parlement polonais avec 57 voix contre 23 et 2 abstentions, le projet de loi doit être signé par le Président avant d'entrer en vigueur.
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, s'est prononcé le week-end dernier contre le projet, demandant qu'il soit abandonné. « Je m'y oppose fermement, on ne peut pas changer l'histoire et l'Holocauste ne peut être nié », a-t-il déclaré dans un communiqué. Le 31 janvier, un porte-parole du Département d’État américain a également demandé au gouvernement polonais de repenser le projet de loi, soulignant que les États-Unis craignaient que cette législation puisse saper la liberté d'expression dans le pays et provoquer une nouvelle division diplomatique. De son côté, le Président polonais Andrzej Duda a répondu dans une interview à la télévision que son pays « ne pouvait pas reculer » et qu'il avait le droit « de défendre la vérité historique ».
La Pologne a été attaquée et occupée par l'Allemagne nazie pendant la Seconde Guerre mondiale. Près de 6 millions de ses citoyens y ont perdu la vie, dont 3 millions de Juifs exterminés dans l'Holocauste. Six millions de Juifs ont été tués dans l'ensemble de l'Holocauste. La Pologne s'oppose depuis longtemps à l'utilisation d'expressions telles que « camps de la mort polonais », qui suggèrent que l'État polonais partage d'une certaine manière la responsabilité de camps tels que celui d'Auschwitz. Les camps ont été construits et exploités par les Nazis après leur invasion du pays en 1939, un fait reconnu par le Ministre israélien de l'éducation et de la diaspora, Naftali Bennett.
C'est « un fait historique que les Allemands ont initié, planifié et construit les camps de travail et de la mort en Pologne, c'est la vérité, et aucune loi ne le réécrira. Ces faits doivent être enseignés à la génération suivante », a-t-il déclaré. Néanmoins, a-t-il ajouté, c'est aussi « un fait historique que de nombreux Polonais ont aidé à assassiner des Juifs, qu'ils ont livré, maltraité et même tué des Juifs pendant et après l'Holocauste ». Il a qualifié la loi de « mépris honteux de la vérité ». Pour sa part, le gouvernement polonais a déclaré que le projet de loi n'était pas destiné à limiter la liberté de recherche ou de remettre en cause l'Holocauste, mais de protéger le nom du pays à l'étranger, et le Vice-ministre de la justice Patryk Jaki, auteur du projet de loi, a pour sa part souligné que la réaction israélienne était « la preuve que ce projet de loi est nécessaire ».
Expansion de l'e-commerce au Tibet
La Chine va tester un train maglev roulant à 600 km/h d'ici 2020
Chine : un nouveau chemin de fer relie deux villes importantes du sud-ouest
Forum de Davos : transition de l'économie chinoise de la rapidité à la qualité
Lancement de camions de transport de fret autonomes dans le port de Zhuhai
Comment Internet remodèle l'industrie de la remise en forme
La Chine ouvre un tunnel ferroviaire dans une région glaciale
Développement et réforme : ce que le Hebei va faire en 2018
Livraison du premier navire porte-conteneurs chinois de 20 000 EVP
Ceux qui veulent nous rejoindre sur la messagerie WeChat, scannez le code QR ci-contre.
La Chine réglemente le paiement mobile par code QR
Chine : lancement d'une ligne ferroviaire principale à grande vitesse reliant l'est à l'ouest
Paiement numérique : les Pékinois, les plus à la page
Le nouvel aéroport international de Beijing en construction