Dernière mise à jour à 08h36 le 05/02
Samedi, le ministère syrien des Affaires étrangères a qualifié de "mensonges" les allégations américaines sur l'utilisation d'armes chimiques par la Syrie.
Dans un communiqué, le ministère a déclaré que les remarques américaines sur l'utilisation d'armes chimiques dans la région de la Ghouta orientale, à l'est de la capitale, Damas, sont de "fausses allégations."
Ces allégations ont été faites pour saper les efforts visant à résoudre le problème de la guerre en Syrie grâce à un règlement pacifique entre Syriens sans interventions étrangères, est-il souligné.
Le gouvernement syrien réaffirme qu'il est opposé à l'utilisation d'armes chimiques et que la Syrie a remis l'ensemble de son arsenal chimique à l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques, a dit le ministère.
Suite aux succès remportés par l'armée syrienne dans sa guerre menée partout en Syrie contre les groupes désignés comme terroristes, les États-Unis et leurs alliés cherchent "désespérément" un prétexte pour cibler la Syrie, a-t-il souligné.
Le secrétaire américain à la défense, Jim Mattis, a récemment menacé la Syrie d'une action militaire si des preuves tangibles viennent étayer les allégations d'une autre attaque au sarin perpétrée en Syrie.
Le mois dernier, des opposants ont allégué que les forces syriennes auraient utilisé du chlore lors d'une attaque menée dans la Ghouta orientale, à proximité de Damas, et qui aurait provoqué des difficultés respiratoires sur 21 personnes.
En avril 2017, pour riposter à un attaque chimique prétendument perpétrée par les forces gouvernementales sur une ville contrôlée par les rebelles dans la province d'Idleb, au nord-ouest du pays, les États-Unis ont frappé une base militaire dans le centre de la Syrie avec plus de 50 missiles Tomahawk.
Le gouvernement syrien a démenti les accusations et a déclaré que les rebelles avaient organisé l'attaque afin d'abuser le gouvernement et d'inciter les États-Unis à intervenir militairement.