Dernière mise à jour à 10h37 le 17/03
Une intersyndicale (CGT, Unsa, SUD Rail et CFDT) a annoncé jeudi une grève de deux jours sur cinq à partir du 3 avril prochain, en réponse à la décision du gouvernement de recourir aux ordonnances pour réformer la SNCF. Un mot d'ordre de grève que déplorent les autorités qui y voient une volonté de "pénaliser" les usagers.
"Les organisations syndicales constatent que face un gouvernement autoritaire, il sera nécessaire d'être en capacité de tenir un conflit intensif sur une très longue durée", a déclaré le syndicaliste Laurent Brun à l'issue de la réunion de l'intersyndicale.
En conséquence, a-t-il poursuivi, "l'intersyndicale a déterminé un calendrier de grève reconductible de deux jours sur cinq à compter des 3 et 4 avril 2018, et se réunira à nouveau le 21 mars pour en établir plus précisément la période".
En attendant cette date (3 avril), une manifestation nationale des cheminots est prévue le 22 mars prochain contre cette réforme ferroviaire engagée par le gouvernement.
L'annonce de cette grève reconductible a fait réagir la ministre des Transports, Elisabeth Borne, ainsi que le PDG de la SNCF, Guillaume Pépy. Pour Mme Borne, cette posture des syndicats est " incompréhensible alors que les négociations sont en cours.
"Je ne peux que déplorer cette décision qui, manifestement, vise à pénaliser les usagers. On a déjà tenu 25 réunions avec les organisations syndicales, une cinquantaine est encore prévue jusqu'à fin avril. Donc ma posture à moi, c'est la concertation, la négociation", a dit la ministre sur BFMTV.
Guillaume Pépy a également déploré sur TF1 ce mot d'ordre de grève qu'il a qualifié de "mauvaise nouvelle" pour les usagers de la SNCF, promettant de mobiliser pour assurer le service.
"Il faut que chaque jour à partir de 17h, la liste précise des trains qui vont circuler le lendemain soit publiée. La deuxième chose, c'est qu'il va falloir tout faire pour accompagner nos voyageurs en trouvant des solutions d'acheminement", a expliqué M. Pépy qui compte ainsi sur le covoiturage, la mobilisation des bus, cars et autres VTC.
Le mot d'ordre de grève de l'intersyndicale intervient au lendemain de la présentation en conseil des ministres du projet de loi autorisant le gouvernement à réformer par ordonnance. Une décision que les syndicats ont qualifiée de "passage en force" et qu'ils n'entendent pas laisser passer.
La fin du recrutement au statut de cheminot annoncée par le Premier ministre Edouard Philippe pour sortir la SNCF de son endettement est un autre point de discorde entre les syndicats et le gouvernement sur cette réforme.
Les syndicats veulent le maintien des avantages liés au statut des cheminots mis en place depuis les années 1920. Il s'agit entre autres d'un emploi à vie pour les nouvelles recrues après un à deux ans de période d'essai, des augmentations de salaire chaque année et un départ à la retraite après 41 années de cotisation.
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