Dernière mise à jour à 09h54 le 12/04
Mercredi, le président des États-Unis, Donald Trump, a prévenu la Russie que des missiles "vont arriver" en Syrie, alors que Washington réfléchit à la réponse à apporter aux soupçons d'attaques aux armes chimiques.
"La Russie promet d'abattre tous les missiles lancés vers la Syrie. Tiens-toi prête Russie, car ils vont arriver, jolis et nouveaux et intelligents !" a écrit M. Trump dans un tweet mercredi matin.
"Vous ne devriez pas être les partenaires d'un ''animal tuant avec des gaz'' qui tue son peuple et aime faire ça !" a tweeté M. Trump.
Dans un tweet publié pendant le week-end, M. Trump a accusé le "président Poutine, la Russie et l'Iran" d'être responsables de l'attaque car ils soutiennent le gouvernement syrien.
Réfutant mercredi le tweet de M. Trump, la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a écrit sur Facebook plus tard dans la journée que les frappes de missiles pourraient compromettre les travaux des inspecteurs internationaux qui examineront le site de la présumée attaque chimique. Les soi-disant missiles "intelligents" devraient être lancés sur les terroristes, et pas sur le gouvernement légitime qui combat les terroristes, a écrit Mme Zakharova.
M. Trump réfléchit à une réponse à apporter à la présumée "attaque chimique" perpétrée samedi, et le spectre d'actions militaires américaines menées contre le gouvernement syrien se profile à l'horizon.
Des activistes, des sauveteurs présents sur place et des rebelles affirment que samedi, les forces du gouvernement syrien ont utilisé du gaz chloré à Douma, une zone contrôlée par les rebelles, près de la capitale, Damas.
Le ministère syrien des Affaires étrangères a démenti les accusations, qualifiant les déclarations des rebelles de "prétextes prémédités."