Dernière mise à jour à 09h54 le 12/04
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Le PDG de Facebook, Mark Zuckerberg, a déclaré que son entreprise était en train de travailler avec le procureur spécial Robert Mueller dans l'enquête approfondie sur la Russie, mardi lors de sa première audience devant le Congrès sur un récent scandale de fuite de données.
Au cours de son audience d'une heure, M. Zuckerberg a annoncé à 44 sénateurs américains que Facebook était en train de travailler avec l'équipe de M. Mueller, mais il a souligné qu'il voulait être prudent car le "travail avec le procureur spécial est confidentiel".
Cette audience devant le Congrès a eu lieu près d'un mois après les révélations selon lesquelles Cambridge Analytica, une société de conseil en communication et analyse de données liée à l'équipe de campagne du président Donald Trump, aurait accédé aux informations de 87 millions d'utilisateurs de Facebook à leur insu.
Des groupes russes auraient exploité le réseau social pour interférer dans l'élection présidentielle américaine de 2016.
Facebook a été "trop lent pour repérer les interférences russes et y réagir", a déclaré M. Zuckerberg. "Il apparaît clairement aujourd'hui que nous n'en avons pas fait assez pour empêcher ces outils d'être utilisés à mauvais escient".
"Il en va de même pour les fausses nouvelles, l'ingérence étrangère dans les élections et les discours de haine, ainsi que pour (...) la confidentialité des données", a ajouté le PDG de 33 ans, sur le ton de l'excuse. Il a indiqué que Facebook affecterait 20.000 employés à la sécurité et à la révision de contenu d'ici la fin de l'année.
Il a également noté que Facebook était en train de développer une technologie d'intelligence artificielle afin que les discours de haine puissent être "signalés d'avance" dans cinq ou dix ans.
En outre, Facebook a indiqué avoir considérablement limité la quantité de données auxquelles les programmeurs pouvaient accéder et a assuré examiner de manière proactive les applications sur sa plate-forme. Plusieurs sénateurs ont cependant exprimé leur désarroi vis-à-vis d'actions entreprises ou omises par le réseau social.
"Dans le passé, nombre de mes collègues étaient prêts à laisser les entreprises technologiques se réguler elles-mêmes", a déclaré John Thune, président du Comité du commerce du Sénat, ajoutant que "les choses étaient peut-être en train de changer".
M. Zuckerberg a admis que Facebook avait pris conscience de devoir "jouer un rôle plus proactif".
Le cours de l'action de Facebook a grimpé de 4,5% au cours de la journée, remontant à son plus haut niveau pendant l'audience, alors que le scandale avait fait baisser sa valeur marchande de plusieurs dizaines de milliards de dollars.
M. Zuckerberg, qui avait remplacé mardi son habituel T-shirt gris et son jean par un costume sombre, devrait comparaître mercredi devant le Comité de l'énergie et du commerce de la Chambre des représentants.
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