Dernière mise à jour à 09h45 le 18/05
Le Premier ministre finlandais, Juha Sipila, a déclaré jeudi que des moyens seraient explorés en matière d'échanges commerciaux avec l'Iran.
La Banque européenne d'investissement (BEI) pourrait être une option, a-t-il déclaré à la chaîne nationale finlandaise Yle depuis Sofia en Bulgarie. M. Sipila a tenu ces propos à l'issue d'un dîner de travail des dirigeants de l'Union européenne (UE).
Créée en 1958, la BEI peut accorder des crédits à des pays extérieurs à l'UE. De tels crédits autorisés représenteraient un total de 28 milliards d'euros (33,03 milliards de dollars) d'ici à l'horizon 2020, selon le ministère finlandais des Finances. Ils sont considérés comme des crédits associés à la mise en œuvre d'accords entre l'UE et des pays bénéficiaires.
Les dirigeants des pays de l'UE se sont réunis à Sofia pour un sommet non officiel de deux jours. La situation actuelle dans les relations transatlantiques a remplacé la numérisation comme principal sujet de discussion. Jeudi, les dirigeants européens ont rencontré leurs homologues des pays des Balkans occidentaux pour se pencher sur les perspectives d'adhésion future à l'UE.
La Commission européenne doit préparer une sélection de contre-mesures face aux changements de politiques des États-Unis et aux sanctions qu'ils ont décrétées d'ici à début août, a indiqué le chef du gouvernement finlandai, sans entrer dans les détails sur leur faisabilité.
L'UE souhaite maintenir et respecter le traité conclu avec l'Iran, a souligné le Premier ministre finlandais. L'Europe doit faire preuve de détermination, a-t-il souligné. "Nous devons prendre des décisions sur la base de notre propre jugement", a-t-il dit.
Depuis la levée des sanctions contre l'Iran en 2015, plusieurs grandes entreprises de production finlandaise ont renforcé leurs exportations de manière active.
Le secteur agroalimentaire finlandais a également trouvé des opportunités en Iran. La chaîne de fast food finlandaise Hesburger a récemment ouvert son premier restaurant à Téhéran.