Dernière mise à jour à 08h58 le 30/05
La République Populaire Démocratique de Corée (RPDC) a appelé mardi la Corée du Sud à abandonner l'accord signé avec le Japon sur la coopération en matière de renseignement militaire il y a plusieurs années.
Il existe des obstacles à la mise en place de la Déclaration de Panmunjom sur la paix, la prospérité et la réunification de la péninsule coréenne signée par les deux Corées en Avril, a rapporté l'agence de presse officielle de la RPDC, la KCNA (Korean Central News Agency).
"Ces obstacles dangereux doivent être impérativement éliminés car ils entravent l'amélioration des relations intercoréennes et créent une crise dans la péninsule coréenne", a estimé la KCNA.
L'accord entre la Corée du Sud et le Japon sur la protection de renseignements militaire est "un produit criminel" signé par l'ancienne présidente sud-coréenne Park Geun-hye et le Premier ministre japonais Shinzo Abe sous prétexte de la "menace venant du nord", a poursuivi la KCNA.
"C'est un accord perfide et extrêmement dangereux car il nourrit la méfiance et la confrontation entre les compatriotes et ouvre la porte aux réactionnaires japonais qui souhaitent la reprise du militarisme pour envahir de nouveau la péninsule coréenne", a dénoncé la KCNA.
Pyongyang a également demandé à Séoul de rapatrier 12 femmes de la RPDC "enlevées par les services de renseignement sud-coréens" il y a deux ans dans un pays tiers où elles travaillaient, et a demandé la suspension des exercices militaires conjoints avec les Etats-Unis afin de mettre en place leur déclaration conjointe de Panmunjom.