Dernière mise à jour à 08h43 le 07/06
Suite à la hausse des tarifs douaniers sur l'acier et l'aluminium annoncée par le président américain, le ministre français de l'Economie Bruno Le Maire a déclaré qu'il revenait "aux États-Unis de faire le premier pas" pour sortir de ce qu'il nomme une "guerre commerciale", dans une tribune publiée ce mercredi dans le quotidien français Le Figaro.
"Une guerre commerciale n'est dans l'intérêt de personne", a-t-il affirmé, appelant les Etats-Unis à trouver "une voie de sortie". "On le sait : les guerres commerciales ne font que des perdants", a-t-il précisé.
Bruno Le Maire a rappelé avoir partager "sa déception et son inquiétude" lors de la réunion les 1er et 2 juin dernier à Whistler au Canada.
Selon lui, les autorités américaines "se réfugient derrière des arguments trompeurs de sécurité nationale pour protéger leur industrie de l'acier et de l'aluminium", une position qu'il estime "injustifiée" et "contraire à toutes les règles internationales, contraire à tous les standards du commerce mondial, contraire à l'ordre multilatéral (...) établi avec les États-Unis au sortir de la Seconde Guerre mondiale", a-t-il indiqué.
L'augmentation des tarifs douaniers instaurés par les États-Unis créent "une escalade des tensions commerciales", présentant "une menace sur la reprise économique européenne". Bruno Le Maire explique que cette "escalade" contribue à renforcer "le populisme et le repli sur soi à un moment où l'Europe est secouée par des partis contestataires qui se nourrissent de ces affrontements et qui prospéreront sur le manque de croissance et d'emplois".
"En cherchant à affaiblir l'Europe, les États-Unis donnent un argument de plus à la vague populiste qui nous menace", a-t-il affirmé.
Le ministre français de l'Economie a également indiqué que ces décisions américaines étaient incompréhensibles en raison de l'alliance "forte et active" entre les américains et les européens en matière de lutte contre le terrorisme.
Si, comme l'explique Bruno Le Maire, la France et l'Europe partagent avec les États-Unis le même constat sur plusieurs points dont la nécessité de renforcer le système commercial international, refonder l'Organisation Mondiale du Commerce ou encore revoir l'encadrement des subventions publiques "qui créent des distorsions commerciales inéquitables", les désaccords sont "profonds" concernant les réponses à apporter à ces défis.
L'unilatéralisme ne mènera nulle part, sinon à l'affrontement, a souligné le ministre français, détaillant plusieurs mesures de ripostes prévue par l'Union européenne telles que des "contre-mesures de rééquilibrage", "dépôt de plainte à l'OMC" ou encore l'application de "clauses de sauvegardes".
"La France et l'Union européenne resteront toujours forces de propositions pour améliorer le système multilatéral", a-t-il affirmé, estimant que "seul un système multilatéral fort et modernisé sera capable de répondre aux profonds déséquilibres et aux injustices constatés aujourd'hui dans le commerce international".
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