Dernière mise à jour à 08h50 le 28/06
Le président français Emmanuel Macron a promulgué mercredi la loi de la réforme ferroviaire dans une vidéo diffusée en direct depuis son bureau de l'Élysée, alors que le gouvernement fait face à une grève des cheminots depuis avril dernier.
Le président français se trouvait aux côtés de la ministre française des Transports Élisabeth Borne et du porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux.
"Avec la promulgation de ce texte c'est une étape importante qui est franchie. Cette réforme ferroviaire, ce pacte, deviennent désormais réalité après de longs débats et après un vote clair, large, du gouvernement", a-t-il déclaré, ajoutant que "la modernisation se poursuivra sur d'autres sujets dans le même esprit de dialogue, de détermination pour répondre aux besoins de notre pays, les défis d'aujourd'hui et les défis de demain."
"La SNCF a maintenant tous les atouts pour réussir dans ce nouveau monde, comme elle a toujours su gagner, relever les défis depuis 80 ans", a affirmé le chef de l'État français. Il a précisé que dix millions d'euros seraient investis chaque jour sur le réseau ferroviaire durant dix ans, soulignant le "niveau jamais atteint". L'État français va prendre à sa charge 35 milliards d'euros (40,55 milliards de dollars américains) de dette de la SNCF sur les 46 milliards d'euros au total, avec 25 milliards d'ici à 2020 et 10 milliards d'euros d'ici à 2022.
La réforme prévoit également l'ouverture à la concurrence du transport des voyageurs entre décembre 2019 et au plus tard 2039 selon les lignes, et la suppression, à partir du 1er janvier 2020, du statut des cheminots qui bénéficiaient notamment d'un départ à la retraite anticipé de dix ans par rapport à l'âge légal national, soit 52 au lieu de 62 ans.
S'adressant aux cheminots grévistes, le président Macron a estimé que "par ce travail", le gouvernement avait répondu "aux inquiétudes les plus vives". "Nous continuerons de le faire dans la négociation de branches, dans la négociation d'entreprises, à chaque fois que ces inquiétudes sont légitimes, et qu'elles ne sont pas le refus de tout changer. Maintenant au niveau de la branche, au niveau de l'entreprise, des négociations vont commencer pour mettre en œuvre ce que la loi prévoit." a-t-il affirmé.
Cette signature intervient alors que le mouvement de grève, qui a débuté en avril dernier, semble s'essouffler (8,43% de grévistes ce mercredi selon la direction) avec le retrait des syndicats UNSA et CFDT de la mobilisation en juillet, tandis que la CGT et Sud Rail comptent le poursuivre durant l'été avec deux prochaines journées prévues les 6 et 7 juillet.
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