Dernière mise à jour à 08h34 le 10/08
Raul Jungmann, ministre de la Sécurité publique du Brésil, a critiqué mercredi le blocus aux frontières contre les immigrants vénézuéliens, indiquant que le pays sud-américain ne peut pas leur fermer sa porte.
Lors d'un événement organisé dans la capitale Brasilia, M. Jungmann a critiqué le verdict d'un juge local qui a ordonné lundi le blocus à la frontière entre le Brésil et le Vénézuéla dans la petite ville de Pacaraima, dans l'Etat de Roraima (nord-ouest). Ce blocus n'a duré qu'un jour avant d'être annulé mardi par un appel du Bureau du procureur général.
M. Jungmann a estimé que l'ancien verdict était inconstitutionnel tout en faisant remarquer une influence électorale excessive dans cette affaire. Il a ajouté que le gouvernement fédéral soutenait l'Etat de Roraima et se souciait du sort des immigrants vénézuéliens.
"Ce que j'observe est une interférence toxique des élections. Cela ne doit pas être une dispute électorale", a-t-il précisé, ajoutant que cet argument "manque de rationalité".
M. Jungmann a noté que le Brézil est un pays d'immigration et qu'il ne peut pas tourner le dos aux immigrants vénézuéliens qui vivent une période difficile.
Au cours des derniers mois, les autorités brésiliennes ont transféré les immigrants de l'Etat de Roraima vers d'autres Etats. Cependant, le Roraima abrite la majorité des immigrants, affrontant des défis tels que la santé publique, l'éducation et le logement.