Dernière mise à jour à 13h57 le 11/09
Le Secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a appelé lundi à davantage d'efforts de la part des Etats membres pour lutter contre la corruption.
La corruption est présente dans tous les pays, riches et pauvres, du Nord ou du Sud, développés ou en voie de développement, a-t-il déclaré devant le Conseil de sécurité.
A travers le monde entier, les gens continuent à être outrés par la corruption de leurs dirigeants et par la profondeur à laquelle la corruption est ancrée dans les sociétés. Ils appellent avec raison la classe politique à travailler avec plus de transparence et de responsabilité, ou à céder la place à ceux qui accepteront de le faire, a indiqué M. Guterres.
"J'appelle les dirigeants du monde entier à être à l'écoute, à favoriser une culture de l'intégrité, et à donner à leurs citoyens les moyens d'agir eux aussi à leur niveau. Nous devons tous faire davantage d'efforts pour lutter contre la corruption, renforcer la gouvernance et construire des institutions dignes de confiance, capables de garantir la probité et le progrès pour tous", a réaffirmé M. Guterres.
Les Etats membres doivent être en première ligne de la lutte contre la corruption, a-t-il déclaré, soulignant qu'il était particulièrement important de renforcer leurs capacités en termes de commissions anti-corruption et de poursuites judiciaires.
Le Forum économique mondial estime que la corruption représente au moins 2 600 milliards de dollars par an, soit 5 % du PIB mondial.
Selon la Banque mondiale, les entreprises et les individus à travers le monde paient chaque année plus de 1 000 milliards de dollars de pots de vin, a indiqué le Secrétaire général.