Dernière mise à jour à 15h34 le 06/11
Le Conseil de sécurité de l'ONU a examiné lundi la question de l'utilisation présumée d'armes chimiques en Syrie, au moment où la Mission d'établissement des faits de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) s'apprête à rendre ses conclusions sur l'utilisation présumée de produits chimiques toxiques à Douma, le 7 avril 2018, selon un communiqué publié lundi par l'ONU sur son site.
La Haut Représentante des Nations Unies pour les affaires de désarmement, Izumi Nakamitsu, a déclaré devant le Conseil de sécurité que des "lacunes, incohérences et disparités" demeuraient concernant la déclaration initiale de Damas sur les armes chimiques.
Le représentant syrien, Bachar Jaafari, a catégoriquement nié l'utilisation d'armes chimiques par son gouvernement, ou même le fait qu'il continuerait d'en posséder, puisque le reste de ses stocks a été "détruit en 2014 en Méditerranée, sur le navire américain MV Cape Ray". "Il n'y a plus de question en suspens", a-t-il affirmé.
Le rapport présenté devant le Conseil rappelle que la destruction des 27 installations syriennes déclarées de fabrication d'armes chimiques a été vérifiée. La Haut Représentante s'est ensuite félicité que, conformément à la décision prise par le Conseil exécutif de l'OIAC, des inspections soient en cours dans les installations du Centre d'études et de recherches scientifiques de Barzah et Jamarayah.
Mme Nakamitsu a rappelé que le secrétariat de l'OIAC a été chargé de mettre en place des arrangements en vue d'identifier les responsables de l'utilisation d'armes chimiques en Syrie, notamment dans les cas où la Mission d'établissement des faits détermine l'utilisation avérée ou probable de ces armes.
Plusieurs membres du Conseil, dont le Koweït, le Royaume-Uni et la Bolivie ont plaidé en faveur de la création d'un nouveau mécanisme international d'enquête pour prendre la relève du Mécanisme d'enquête conjoint OIAC-ONU, qui n'avait pu être reconduit en raison du droit de veto exercé par la Russie le 24 octobre 2017.
La Syrie a également mis en cause l'impartialité de la Mission d'établissement des faits de l'OIAC, chargée de déterminer si des attaques chimiques ont été commises sans chercher à établir les responsabilités. Le représentant syrien a ainsi proposé de revoir la composition de l'équipe d'évaluation afin qu'il y ait "plus de scientifiques et moins d'agents de renseignement".
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