Dernière mise à jour à 10h22 le 23/03
Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a lancé vendredi un appel à la solidarité avec les populations du Mozambique, du Zimbabwe et du Malawi qui ont été durement touchées par le cyclone Idai la semaine dernière.
"Je suis profondément attristé par les pertes en vies humaines et les images déchirantes de souffrances humaines que nous avons vues depuis le passage du cyclone Idai à Beira, au Mozambique, dans la nuit du 14 mars, puis au Malawi et au Zimbabwe, qui a provoqué une catastrophe majeure ", a dit M. Guterres dans une déclaration à la presse.
Il s'est dit encouragé par les efforts des équipes de secours nationales et internationales, qui travaillent sans relâche pour sauver des milliers de vies dans des conditions dangereuses et difficiles.
"Ces héros ont non seulement sauvé des familles réfugiées sur des toits, mais distribuent également de la nourriture, des tablettes de purification de l'eau et d'autres formes d'assistance humanitaire aux survivants", a ajouté le chef de l'ONU.
Intensification des opérations humanitaires
Il a noté que les Nations Unies et les partenaires humanitaires intensifient leurs opérations grâce à l'argent accordé par de généreux donateurs. L'ONU a pour sa part octroyé 20 millions de dollars. "Cependant, un soutien international beaucoup plus important est nécessaire", a dit M. Guterres.
Alors que les récoltes sont détruites dans la région qui est le grenier à blé du Mozambique, de plus en plus de personnes sont menacées d'insécurité alimentaire dans les trois pays. En outre, maisons, écoles, hôpitaux et routes sont détruits.
"Ce dont nous avons besoin maintenant, ce sont de fonds pour soutenir la réponse dans les jours, les semaines et les mois à venir. Nous devons tous être solidaires des populations du Mozambique, du Malawi et du Zimbabwe", a déclaré M. Guterres, à l'adresse à la communauté internationale.
De son côté, la Directrice exécutive de l'UNICEF, Henrietta Fore, est arrivée jeudi à Maputo, la capitale du Mozambique.
Elle est notamment venue évaluer la situation des familles et des enfants dans la ville de Beira et dans les environs. Selon un porte-parole de l'UNICEF, elle a indiqué que la situation sur le terrain était critique.