Dernière mise à jour à 08h50 le 15/05
La secrétaire générale adjointe des Nations Unies, Amina Mohammed, a souligné mardi l'importance de l'Objectif de développement durable numéro 10 concernant la réduction du fléau que sont les inégalités au sein des pays et entre les pays.
S'adressant à l'Assemblée générale de l'ONU lors d'un débat thématique de haut niveau sur la lutte contre les inégalités pour le développement partagé, Mme Mohamed a souligné que le niveau élevé et croissant d'inégalités freinait la croissance socio-économique et sapait l'égalité d'opportunités.
L'inégalité au sein des différents pays reste un défi particulièrement sévère, car les 1 % de revenus les plus élevés de la planète représentent aujourd'hui une part de la croissance du revenu mondiale deux fois plus élevée que les 50 % des habitants les plus pauvres.
De nombreux pays sont parvenus à démontrer que les inégalités pouvaient être réduites, avec un ensemble adapté de politiques et d'institutions, a dit Mme Mohamed, ajoutant que la clé résidait dans les investissements pour bâtir des écosystèmes de données solides et des capacités suffisantes au niveau national afin de s'assurer que personne ne soit laissé en arrière.
"L'investissement dans le capital humain peut corriger des générations d'injustice et d'inégalités", a fait valoir la secrétaire générale adjointe.
Mme Mohamed a précisé que l'ONU soutenait les pays membres dans l'amélioration de stratégies de financement durables et d'investissements au niveau régional et au niveau des pays afin de mobiliser le potentiel des innovations financières, des nouvelles technologies et de la numérisation pour offrir un accès équitable à la finance.
Elle a également appelé les institutions internationales et les partenaires de développement à prendre des mesures pour s'assurer que les aides financières et autres bénéficient aux pays les plus vulnérables.