Dernière mise à jour à 09h47 le 30/09
Le blocus économique, commercial et financier imposé par les États-Unis continue d'être le principal obstacle au développement de Cuba, a affirmé samedi Bruno Rodriguez Parrilla, ministre des Affaires étrangères de la République de Cuba.
S'exprimant lors du débat général de la 74e session de l'Assemblée générale des Nations Unies, M. Rodriguez Parrilla a déclaré que "l'agression économique, quelles que soient la dureté des menaces et du chantage, n'obtiendra pas la moindre concession" de son pays.
Au cours de l'année dernière, a-t-il déclaré, le gouvernement américain a progressivement et qualitativement renforcé ses actions hostiles et son blocus contre Cuba, en ajoutant de nouveaux obstacles au commerce extérieur et en intensifiant la persécution des relations bancaires et financières entre Cuba et le reste du monde.
La loi illégale Helms Burton de 1996 guide le comportement "agressif" des États-Unis contre Cuba, a-t-il dit, faisant remarquer que son essence était la tentative flagrante de remettre en question le droit de Cuba à la libre détermination et à l'indépendance nationale.
Le prétexte le plus récent, répété mardi dernier à New York par le président des États-Unis Donald Trump, a été que Cuba était responsable de l'échec du plan visant à renverser le gouvernement bolivarien du Venezuela, a poursuivi M. Rodriguez Parrilla.
Dans le cadre de son obsession anti-cubaine, l'administration américaine actuelle, à l'instar du Brésil, s'attaque aux programmes de coopération médicale internationaux que Cuba partage avec des dizaines de pays en développement et qui sont conçus pour aider les communautés les plus démunies, a-t-il déclaré.
Les programmes de coopération médicale internationale bénéficient depuis de nombreuses années de la reconnaissance de la communauté internationale, des Nations Unies et de l'Organisation mondiale de la santé, qui en font le meilleur exemple de la coopération Sud-Sud, a souligné le ministre cubain.
"Les relations bilatérales entre Cuba et le Venezuela reposent sur le respect mutuel et une solidarité véritable", a-t-il dit. "Nous soutenons, sans la moindre hésitation, le gouvernement légitime dirigé par le camarade Nicolas Maduro Moros et l'unité civique et militaire du peuple bolivarien et chaviste", a souligné le chef de la diplomatie cubaine.
"Le comportement de l'administration américaine actuelle et sa stratégie de domination militaire et nucléaire constituent une menace pour la paix et la sécurité internationales", a-t-il conclu.