Dernière mise à jour à 08h41 le 03/12
Le Chili a pris lundi la présidence de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP25) à Madrid.
La ministre chilienne de l'Environnement, Carolina Schmidt, a symboliquement reçu la présidence de la part du ministre polonais du Climat, Michal Kurtyka, dont le pays a présidé la COP24.
"Je ne renoncerai pas à la conviction profonde de la nécessité pour le peuple chilien et le monde de faire pression en faveur d'une action contre le changement climatique", a déclaré Mme Schmidt, qui a souligné l'importance de la COP25 et sa devise "Time for Action" ("Le moment d'agir").
"Le monde est en train de la voir et il est temps d'agir", a-t-elle ajouté, insistant sur le fait que le monde a besoin d'une action climatique "plus rapide, plus juste et plus inclusive".
Selon elle, "Nous avons des problèmes sociaux, environnementaux et économiques qui sont différents de ceux des pays développés et ces problèmes sont aggravés par le changement climatique. Ce sont des problèmes auxquels nous ne pouvons faire face que si nous travaillons ensemble par le biais du multinationalisme et de la solidarité".
Pour sa part, M. Kurtyka a remercié l'Espagne d'avoir accepté d'accueillir la COP25 avec un préavis d'un mois seulement.
Cet événement a été déplacé du Chili vers l'Espagne au début du mois de novembre en raison des troubles sociaux au Chili.
Plus de 29.000 personnes, dont quelque 50 dirigeants mondiaux et des représentants de 196 pays, participeront à la COP25, qui vise à transformer les paroles et les promesses en actions en vue de stabiliser la hausse de la température mondiale à 1,5 degré Celsius d'ici la fin du siècle.