Dernière mise à jour à 10h10 le 11/03
"Nous sommes au tout début de cette épidémie", a déclaré, mardi, le chef de l'Etat français Emmanuel Macron en appelant au civisme tandis que le pays, toujours au "stade 2", a enregistré selon le dernier bilan communiqué par les autorités un total de 1.784 cas, soit 372 supplémentaires en 24 heures.
L'épidémie de COVID-19 perturbe la campagne des élections municipales dont le premier tour doit se tenir dimanche et commence à avoir un impact sur la vie économique et sociale. L'arrêté ministériel interdisant les rassemblements de plus de 1.000 personnes a notamment entraîné l'annulation ou le report de nombreuses compétitions sportives.
"Nous sommes au tout début de cette épidémie" en France, a déclaré, mardi, le président français Emmanuel Macron, à l'issue d'une visite surprise au centre d'appel (15) du SAMU de l'hôpital Necker-Enfants malades à Paris. "Nous ne sommes qu'au début", "il faut être clair, lucide", a-t-il dit, en appelant au civisme.
Son directeur de cabinet, Patrick Strzoda, "a été en contact avec un cas testé positivement la semaine dernière. Il est donc un cas possible sans symptôme du COVID-19", a confirmé l'Elysée aux médias nationaux. Patrick Strzoda devait faire l'objet d'un test mardi ou mercredi.
La ministre de la Justice, Nicole Belloubet, "légèrement fiévreuse", a de son côté annulé tous ses rendez-vous mardi en attendant le résultat de son test de dépistage.
Lundi, c'est le ministre de la Culture, Franck Riester, qui a été testé positif au coronavirus.
Selon le dernier bilan communiqué mardi soir par le directeur général de la Santé Jérôme Salomon, la France a enregistré un total de 1.784 cas, soit 372 supplémentaires en 24 heures. Depuis le début de l'épidémie, 33 personnes (19 hommes et 14 femmes) sont mortes, a-t-il indiqué.
La France, un des pays les plus touchés par l'épidémie en Europe, dénombre désormais "neuf situations principales de regroupements de cas", a indiqué Jérôme Salomon. Il a confirmé que le pays est toujours au "stade 2" avec comme priorité de "freiner la diffusion du virus" sur le territoire. Les régions les plus touchées sont la Corse, Grand Est, Bourgogne-Franche Comté, les Hauts-de-France et l'Ile-de-France. Dans le Haut-Rhin et l'Oise, toutes les écoles et les crèches sont fermées depuis lundi.
Suite à la mobilisation de la Réserve sanitaire annoncée par le gouvernement vendredi dernier, l'Ordre des médecins a appelé mardi les médecins et infirmiers qui n'exercent pas ou plus à rejoindre ce corps médical.
Le ministre de la Santé a annoncé lundi le déplafonnement du nombre d'heures supplémentaires pour les personnels hospitaliers ainsi qu'un assouplissement des conditions d'exercice de la télémédecine.
La progression de l'épidémie bouleverse d'autre part la campagne des élections municipales dont le premier tour doit se tenir dimanche. De nombreux meetings ont été annulés. "Une fois de plus, je le répète, voter est sans danger", a déclaré, dans un communiqué, le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner. "Les élections municipales des 15 et 22 mars pourront se dérouler partout et dans les meilleures conditions sanitaires", a-t-il répété. Selon une enquête Elabe réalisée les 3 et 4 mars, 62% des Français envisagent d'aller voter les 15 et 22 mars, un chiffre en baisse de 4 points par rapport à la fin du mois de janvier.
L'arrêté ministériel interdisant les rassemblements de plus de 1.000 personnes a par ailleurs entraîné l'annulation ou le report de nombreuses compétitions sportives. La Ligue de football professionnel a fait savoir dans un communiqué que les matchs des championnats de France de football de Ligue 1 et de Ligue 2 se joueront à huis clos jusqu'au 15 avril. Les matchs amicaux France-Ukraine et France-Finlande, respectivement prévus les 27 et 31 mars, sont également concernés.
Selon le ministère des Sports, au total, ce sont près de 450 manifestations sportives qui sont impactées par la crise sanitaire, soit près de 2 millions de spectateurs.
Dans le secteur des transports, la compagnie Air France a annoncé mardi suspendre tous ses vols vers l'Italie entre le 14 mars et le 3 avril inclus à cause de l'expansion de l'épidémie de COVID-19 et du confinement de l'ensemble du pays. D'ici au 14 mars, "Air France maintiendra un vol par jour vers chacune de ses destinations (italiennes) afin de permettre aux clients qui le souhaitent d'anticiper leur voyage", a précisé la compagnie dans un communiqué.
A la SNCF et à la RATP, aucune perturbation n'a été enregistrée pour le moment. "On peut s'attendre avec le pic épidémique à avoir plus de personnes absentes dans ces deux grandes entreprises publiques, d'avoir peut-être 15 % ou 20 % de gens absents", a déclaré mardi sur RTL le secrétaire d'Etat aux transports, Jean-Baptiste Djebbari. "Comme on l'avait fait pendant la grève, nous gérerons l'absentéisme, peut-être en réduisant la fréquence sur certaines lignes, peut-être en priorisant certaines autres lignes", a-t-il dit.
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