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Le président français souhaite poursuivre la modernisation l'outil de défense

Xinhua | 14.07.2020 09h05

"Nous devons poursuivre l'effort initié pour moderniser notre outil de défense (...) afin d'éviter les mauvaises surprises", a déclaré le président français, Emmanuel Macron, lors de son traditionnel discours au siège du ministère des Armées à la veille de la Fête nationale du 14 juillet.

Le chef de l'Etat français s'exprimait ce lundi soir devant les troupes de l'armée qui participeront demain au défilé dont l'organisation a été revue en raison des risques sanitaires, avec notamment une jauge limitée à 2.000 militaires contre plus de 4.000 habituellement.

"Nous fêterons cette cérémonie dans des conditions particulières qui vous priveront des applaudissements des Français", a-t-il déclaré, ajoutant que les soignants seront mis à l'honneur avec un hommage spécial qui leurs sera rendu à la fin de l'événement dont le thème est "une nation engagée, unie et solidaire".

"Avec l'opération Résilience, lancée dès les premiers du confinement, vous avez pris toute votre part dans l'effort collectif. (...) Vous avez été fidèles à votre vocation profonde d'être, dans la tourmente, le dernier rempart de la nation et le ferment de sa résilience", a-t-il souligné, faisant part de son "soutien" au secteur industriel de l'armement qui fera partie du plan de relance économique post-COVID.

Il s'exprimait devant les familles des soldats morts au combat, expliquant vouloir "rendre un hommage solennel" aux "31 militaires de nos armées" tués ces douze derniers mois : "La France n'oublie pas ceux qui sont tombés pour elle (...) Leur vie donnée pour la patrie nous oblige."

Emmanuel Macron a également évoqué la crise en Libye, estimant qu'il n'y avait "pas de solution militaire" en Libye : "seule une solution politique, à laquelle nous avons constamment contribué, est possible."

Le président français a également appelé à "en finir avec les arrivées massives d'armes et de mercenaires dans ce pays", évoquant notamment les tensions avec la Turquie, et demandant la mise en place d'une "politique européenne pour la Méditerranée".

(Rédacteurs :孙晨晨, Yishuang Liu)
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