Dernière mise à jour à 10h43 le 15/07
Le président français Emmanuel Macron a annoncé mardi qu'il voulait rendre le port de masque obligatoire dans les lieux publics clos en France dès le 1er août face à la menace d'une deuxième vague de l'épidémie de COVID-19, tout en annonçant plusieurs nouvelles mesures pour faire face à la crise économique.
Il a fait ces remarques lors d'une interview télévisée diffusée en direct ce mardi, à l'issue de la cérémonie restreinte de la Fête nationale du 14 juillet qui s'est déroulée sans public sur la place Concorde à Paris, en raison de la crise sanitaire.
Cette interview a permis au chef de l'Etat français de revenir sur l'actualité brûlante comme la menace d'une deuxième vague de l'épidémie, le changement de gouvernement, et aussi de préciser le contenu de son plan de relance économique - une alternative aux plans sociaux qui menacent des milliers d'emplois.
M. Macron a dit qu'il voulait rendre le port de masque obligatoire dès le 1er août dans les lieux publics clos, face à la menace d'une deuxième vague de l'épidémie de COVID-19 en France.
"Nous avons des signes que ça repart quand même un peu. Face à cela, nous devons prévenir et nous préparer (...) J'ai demandé qu'on passe une étape au gouvernement et je souhaite que dans les prochaines semaines, on rende obligatoire le masque dans tous les lieux publics clos", a-t-il indiqué.
Le chef de l'Etat a assuré que la France serait prête en cas d'une deuxième vague de l'épidémie de COVID-19. Car le pays sait ce qu'"on consomme de masques, de respirateurs, de curare, de médicaments. Et nous avons à la fois les stocks et les approvisionnements qui sont sécurisés", a affirmé M. Macron.
Sur les mesures à prendre en cas de deuxième vague, M. Macron a exclu le confinement qu'il a qualifié de mesure "la plus radicale, la plus dure". "Je ne veux pas à nouveau de cela pour le pays et nous sommes en train de tout faire pour éviter une nouvelle vague et pour avoir une approche différenciée si elle apparaissait. C'est pour cela qu'il faut tester", a-t-il expliqué.
Le président français a aussi fait de nouvelles annonces sur les mesures économiques qui seront prises pour faire face à la crise. Parmi ces mesures, il y a le plan de relance économique qui représentera "au moins 100 milliards d'euros" en plus des 460 milliards d'euros d'aides, d'investissements, de prêts et de garanties déjà dégagés par le gouvernement depuis le début de la crise sanitaire.
Ce plan pourra ainsi permettre, selon M. Macron, d'éviter un "maximum de plans sociaux" qui ont déjà été annoncés et qui menacent des milliers d'emplois.
"J'ai un objectif à six mois : tout faire pour éviter le maximum de plans sociaux, réduire leur importance avec les mesures d'urgence qu'on a pu prendre", a-t-il dit.
M. Macron a aussi annoncé la mise en place de 300.000 "contrats d'insertion" pour accompagner la génération de nouveaux diplômés dans un contexte de crise où la recherche du premier emploi est de plus en plus difficile. A cela s'ajoute la mise en place d'"un dispositif inédit de l'activité partielle de longue durée, qui permet de garder dans l'entreprise les salariés, de les payer parfois", a-t-il indiqué.
Le président français ne compte pas changer de politique fiscale, et a assuré dans la foulée que les impôts n'augmenteront pas. "Je pense qu'on ne résout pas une crise comme celle-ci en augmentant les impôts", a dit M. Macron.
Selon le chef de l'Etat, le changement de gouvernement n'est pas non plus synonyme de changement de ligne politique, même si désormais il faudra "davantage de dialogue social" dans la démarche.
"Au fond, que chacun puisse vivre mieux, c'est de changer de chemin pour y arriver. C'est d'associer davantage. C'est de passer davantage par le dialogue social, par l'asociation des élus. Et c'est peut-être de bâtir plus fortement une confiance fragile", a-t-il expliqué.
Par ailleurs, le président a à nouveau mis en avant le thème de l'écologie en se déclarant favorable à une réforme constitutionnelle, celle de l'article 1er qui place l'objectif de lutte contre le réchauffement climatique et aussi le respect de la biodiversité dans le texte constitutionnel.
Emmanuel Macron a justifié le choix de cette interview télévisée du 14 juillet, une tradition à laquelle il a mis fin dès le début de son mandat, par la situation du pays "profondément bouleversé et traumatisé".
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