Dernière mise à jour à 09h26 le 29/10
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Face à la puissance de la deuxième vague épidémique, le président français, Emmanuel Macron,a annoncé mercredi un reconfinement national à partir de vendredi et ce "jusqu'au premier décembre au moins", lors d'une déclaration télévisée.
"J'ai décidé qu'il fallait retrouver à partir de vendredi le confinement qui a stoppé le virus. Tout le territoire est concerné", a-t-il déclaré, précisant que le reconfinement serait adapté par rapport à celui du printemps dernier : les crèches, les écoles, collèges et lycées resteront ouverts "avec des protocoles sanitaires renforcés" mais en revanche les universités pratiqueront les cours à distance. Les EHPAD (Etablissement d'Hébergement pour personnes âgées dépendantes) et les maisons de retraites pourront être visitées contrairement au printemps dernier.
Comme lors du premier confinement, les Français pourront sortir de chez eux pour travailler, faire leurs courses et se rendre à un rendez-vous médical, avec obligation de se munir d'une attestation de déplacement.
Les réunions privées en dehors de la sphère familiale sont interdites tout comme les rassemblements publics et il n'y aura pas de déplacements entre les régions possibles. Les commerces non essentiels et les établissements recevant du public, dont les bars et restaurants, seront fermés.
"L'activité économique continuera avec plus d'intensité" que lors du premier confinement, "ce qui veut dire que les guichets des services publics resteront ouverts, les usines, les exploitations agricoles, les bâtiments et travaux publics continueront de fonctionner. L'économie ne doit ni s'arrêter, ni s'effondrer", a indiqué le chef de l'Etat français.
Les frontières à l'intérieur de l'Union européenne resteront ouvertes mais elles seront en revanche fermées à l'extérieur, a indiqué le président français qui a expliqué que tous les pays d'Europe "avaient été surpris par l'évolution du virus."
"Le virus circule en France à une vitesse que même les prévisions les plus pessimistes n'avaient pas anticipées. Nous sommes tous débordés par une deuxième vague qui sera sans doute plus dure et plus meurtrière que la première. Nous savons que quoi que nous fassions, près de 9.000 patients seront en réanimation à la mi-novembre."
Selon lui, la seule stratégie de tests ne suffit pas : "Nous réalisons 1,9 million de tests par semaine et nous avons aujourd'hui entre 40.000 et 50.000 contaminations quotidiennes dépistées. Il ne suffit plus et d'ailleurs aucun pays européen ne le retient aujourd'hui", a-t-il déclaré, ajoutant : "Si nous ne donnons pas aujourd'hui un coup de frein brutal, nos hôpitaux seront saturés."
Le Premier ministre français détaillera lors d'une conférence de presse jeudi des précisions sur l'application des nouvelles mesures de confinement et le président français participera demain à un conseil européen pour une coordination.
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