Dernière mise à jour à 13h08 le 31/03
Le Premier ministre italien, Mario Draghi, a reçu mardi sa première dose du vaccin AstraZeneca contre le coronavirus, ce même produit dont son gouvernement avait décidé de suspendre provisoirement l'utilisation en début du mois.
M. Draghi et son épouse Maria Serenella Cappello, tous deux âgés de 73 ans, se sont fait inoculer le vaccin dans un établissement de santé de Termini, la gare centrale de Rome.
Le vaccin AstraZeneca est l'un des trois vaccins dont l'utilisation est autorisée en Italie, avec les vaccins produits par Pfizer/BioNTech et Moderna. Parmi ces trois vaccins, celui d'AstraZeneca est le plus controversé car des reportages l'ont associé à un risque de formation de caillots sanguins, un phénomène qui a fait deux morts en Italie. Après le second décès, l'utilisation de ce vaccin a été suspendue pour quatre jour jusqu'au 19 mars.
Suite à des investigations sur ces signalements, le directeur général de l'Agence italienne des médicaments (AIFA), Nicola Magrini, a estimé que cette suspension était une décision "politique" et il a déclaré que l'utilisation de ce vaccin était sans danger.
D'après les médias italiens, l'objectif de M. Draghi dans ce choix de se faire injecter le vaccin AstraZeneca est de rétablir la confiance du public dans ce vaccin.
A la date de ce mardi, 9,8 millions d'Italiens ont reçu au moins une première dose de l'un des trois vaccins autorisés contre le COVID-19, tandis que le nombre de personnes pleinement vaccinées, c'est-à-dire ayant reçu les deux doses d'un vaccin, s'élève à un total de 3,1 millions, soit environ 5,1% de la population du pays.