Dernière mise à jour à 16h34 le 30/03
Ces jours-ci, les États-Unis ont réuni leurs alliés de l'alliance « Five Eyes », ou Groupe des Cinq pour se « coordonner » avec les gouvernements britannique et canadien et l'Union européenne dans l'imposition de sanctions à des personnes individuelles et des institutions chinoises qui portent prétendument atteinte aux droits de l'homme au Xinjiang, et « donner l'apparence de combattre en groupe ». Leurs visages ne sont pas sans rappeler l'Alliance des huit nations qui envahit la Chine pour écraser la révolte des Boxers en 1900-1901.
Dans le même temps, une sorte de « filiale » de cette alliance, appelée « Better Cotton Initiative » (BCI) n'a également pas manqué de hurler avec les loups, rassemblant des membres comme H&M, Nike et d'autres entreprises internationales pour déclarer qu'elle n'utiliserait plus le coton du Xinjiang.
Tout en affirmant prétentieusement qu'ils « se soucient » des droits de l'homme des habitants du Xinjiang, n'essaient-ils pas aussi de ruiner les moyens de subsistance de 7 millions de producteurs de coton au Xinjiang ? Ce genre de farce de « sanctions pour les droits de l'homme » présente une fois de plus aux yeux du monde le paradoxe logique devant le monde d'une manière violente et humiliante.
Si on se penche de manière plus approfondie sur le sujet, il ne sera pas difficile de trouver d'autres paradoxes : les minorités ethniques des États-Unis sont régulièrement victimes d'attaques sanglantes dans les rues sans que leurs droits humains soient protégés, et ces attaques ne sont souvent même pas sanctionnées. En raison d'une lutte inefficace contre le COVID-19, plus de 500 000 vies américaines ont été perdues sans que leurs droits humains n'aient été protégés, et toujours pas de sanctions contre les coupables. Plus de 41 500 Américains sont morts d'attaques par arme à feu en un an, leurs droits humains n'ont pas davantage été protégés et là encore aucune sanction. Aujourd'hui, la région autonome ouïghoure du Xinjiang, située dans le nord-ouest de la Chine, est parvenue à de grandes réalisations dans la lutte contre le terrorisme. Et alors même que les gens de tous les groupes ethniques y jouissent de la sécurité, de la stabilité, de la prospérité et du développement, ils seraient sanctionnés ? Ce type de « sanctions pour les droits de l'homme » reposant sur une logique absurde est en fait la plus grande humiliation qui soit pour les droits de l'homme.
Un commentaire sur le site de vidéos en ligne YouTube a directement exposé le paradoxe logique de l'Occident : « L'Occident n'aime pas les Musulmans, l'Occident n'aime pas la Chine, mais l'Occident prétend se soucier du sort des Musulmans chinois ».
En 2019, 37 pays, dont l'Arabie saoudite, l'Égypte et le Koweït, ont écrit conjointement au Conseil des droits de l'homme des Nations Unies pour soutenir la politique de la Chine au Xinjiang. En octobre 2020, les envoyés de 20 pays arabes en Chine et des représentants de la Ligue arabe en Chine se sont rendus au Xinjiang et ont tous salué les réalisations de la région dans la lutte contre le terrorisme et la sauvegarde de la liberté de croyance des citoyens. A l'inverse, les envoyés des pays de l'Union européenne en Chine hésitent à accepter l'invitation à se rendre au Xinjiang pour diverses raisons.
En ce qui concerne le traitement des musulmans, l'histoire n'oublie rien et sur ce sujet les États-Unis ont un bilan plutôt lourd. Après le drame du 11 septembre, le gouvernement américain a émis son « Muslim Ban » et n'a rien fait pour empêcher la montée des crimes de haine contre les musulmans. Il a également utilisé une poudre mystérieuse que d'aucuns soupçonnent que c'était en fait de la lessive comme preuve pour envahir l'Irak, ce qui a coûté des centaines de milliers de vies. Malgré de nombreux problèmes de droits de l'homme chez eux, les États-Unis ont soudain tourné « avec inquiétude » leurs yeux « attentionnés » vers le lointain Xinjiang, et travaillent avec leurs alliés pour afficher un enthousiasme « angélique » sans précédent en faveur des musulmans, pourquoi ? Est-ce une soudaine « prise de conscience » ou autre chose ?
Le gouvernement américain actuel définit la Chine comme son « concurrent le plus sérieux ». Le rapport sur la stratégie de sécurité nationale publié par l'administration américaine Trump en 2017 est considéré comme un document programme destiné à freiner le développement de la Chine. En jouant la « carte du Xinjiang », en vilipendant et en discréditant l'image de la Chine, en kidnappant littéralement leurs alliés traditionnels pour les embarquer à leur bord, en provoquant la confrontation entre la Chine et les pays musulmans, les États-Unis cherchent finalement à perturber la Chine et freiner son développement. Ce genre de vœu pieux est évidemment conforme à la stratégie nationale des États-Unis. Il ressort clairement des faits que les États-Unis ne se soucient pas du tout des « droits de l'homme » au Xinjiang, mais bien plutôt de leur propre « hégémonie ».
« Le monde entier devrait se moquer des États-Unis pour avoir prétendu se soucier des Ouïghours ». Caitlin Johnstone, une journaliste australienne indépendante, a écrit sur le site Internet russe Russia Today, « une fois de plus, nous entendons les États-Unis parler du soi-disant "sort des Ouïghours chinois", mais nous devrions demander à n'importe quel pays musulman qui a été bombardé par le États-Unis ce qu'il en pense. La politique constante du gouvernement américain est de militariser de manière malhonnête la question des droits de l'homme. Il ne se soucie pas des Ouïghours chinois, ni des lacunes évidentes dans ses propres accusations. Il ne se soucie que d'affaiblir ses principaux adversaires stratégiques sur la scène mondiale ».
Par Ye Zhu