Dernière mise à jour à 14h57 le 16/06
1/7Oscar Pistorius avec sœur Aimee après la procédure, la troisième journée de son audition pour sa nouvelle condamnation après l'assassinat de sa petite amie Reeva Steenkamp en 2013. [Photo / Agences]
2/7Barry Steenkamp (à gauche), père de Reeva Steenkamp, assiste à la troisième journée de l'audience de condamnation contre le médaillé d'or paralympique Oscar Pistorius, pour l'assassinat de sa petite amie Reeva Steenkamp en 2013. [Photo / Agences]
3/7Le médaillé d'or paralympique Oscar Pistorius traverse la salle d'audience sans ses prothèses de jambes au cours de la troisième journée d'audience pour sa nouvelle condamnation après l'assassinat de sa petite amie Reeva Steenkamp en 2013. [Photo / Agences]
4/7Le médaillé d'or paralympique Oscar Pistorius se prépare à traverser la salle d'audience sans ses prothèses de jambes au cours de la troisième journée d'audience pour sa nouvelle condamnation après l'assassinat de sa petite amie Reeva Steenkamp en 2013. [Photo / Agences]
5/7Oscar Pistorius lors de la troisième journée de son audition pour la nouvelle condamnation traverse la salle d'audience sans ses prothèses de jambes au cours de la troisième journée d'audience pour sa nouvelle condamnation après l'assassinat de sa petite amie Reeva Steenkamp en 2013. [Photo / Agences]
6/7Oscar Pistorius lors de la troisième journée de son audition pour la nouvelle condamnation traverse la salle d'audience sans ses prothèses de jambes au cours de la troisième journée d'audience pour sa nouvelle condamnation après l'assassinat de sa petite amie Reeva Steenkamp en 2013.
7/7Le père de Reeva Steenkamp Barry Steenkamp regarde Oscar Pistorius quitter le prétoire lors de la troisième journée d'audience pour sa nouvelle condamnation après l'assassinat de sa petite amie Reeva Steenkamp en 2013.
Oscar Pistorius s'est présenté le 16 juin devant le tribunal de Pretoria sans ses prothèses de jambes.
L'ancien athlète, âgé aujourd'hui de 29 ans, fait face à une peine d'emprisonnement de 15 ans minimum pour avoir tué sa petite amie Reeva Steenkamp en 2013. L'affaire a suscité l'intérêt du monde entier et divisé l'Afrique du Sud. Sa condamnation sera annoncée le 6 juillet.
Oscar Pistorius a toujours soutenu qu'il avait pris Reeva Steenkamp pour un intrus quand il a tiré quatre coups de feu à travers la porte des toilettes où elle s'était enfermée dans sa maison de Pretoria, la tuant presque sur le coup.
Au cours de sa plaidoirie, l'avocat de la défense Barry Roux a demandé au médaillé d'or, connu aussi sous le nom de « Blade Runner » du fait de ses prothèses en fibre de carbone, de marcher sur ses moignons pour montrer les difficultés qu'il a dû affronter face à la menace d'un intrus. La partie inférieure de ses jambes a été amputée quand il était bébé.
Le corps tremblant d'émotion, Oscar Pistorius a enlevé ses prothèses et s'est alors tenu sur ses moignons pendant environ cinq minutes en face de la caméra de télévision de la cour, essuyant ses larmes avec un mouchoir en papier. « L'accusé était vulnérable en raison de son handicap », a déclaré maître Roux. « Son incapacité à mener un processus de pensée rationnelle ne saurait nier sa vulnérabilité ».
La défense a ajouté qu'Oscar Pistorius n'a pas délibérément tué Reeva Steenkamp, mannequin et diplômée en droit, et qu'il était « un homme brisé », appelant à une peine non privative de liberté incluant un service communautaire.
De son côté, le procureur de la République a fait valoir qu'Oscar Pistorius -qui ne s'est pas exprimé lui-même à la barre– n'avait montré aucun remords ni dit à la cour pourquoi il a tiré les coups de feu, et a demandé au tribunal d'infliger à l'athlète la peine minimale prescrite de 15 ans de prison.
L'athlète a reçu initialement une peine de cinq ans pour une condamnation pour homicide involontaire, requalifiée en assassinat en appel. Le juge du premier procès, Thokozile Masipa, présidait les audiences de la Haute Cour de Pretoria.
L'affaire a suscité un vif débat dans un pays en proie à des niveaux élevés de crimes violents contre les femmes et qui fait encore face à l'héritage de décennies d'apartheid, un système fondé sur la séparation raciale.
Le père de la victime Barry Steenkamp a déclaré mardi qu'Oscar Pistorius devait payer pour son crime.