La 3e conférence des opérateurs numériques de tourisme s'est tenue dans le Sichuan en septembre 2014. Elle rassemblait les responsables d'entreprises spécialisées dans le tourisme mais aussi Google, Baidu, Facebook, etc.
Internet rend le voyage plus intéressant
Wu Yu, tout en accumulant les expériences de voyage en Chine et en améliorant son anglais, a commencé à réfléchir dès 2010 sur son premier voyage à l'étranger. Il s'est rendu alors en Inde, sa première destination. Ce pays mystérieux, sa civilisation ancienne, le fascinaient depuis toujours. Afin d'économiser sur les frais de voyage, mais aussi d'avoir plus de possibilités de communiquer avec les habitants, il a décidé d'être couch-surfer.
Le terme « couch-surfer » vient du site Internet Couchsurfing qui propose de mettre en relation voyageurs et habitants dans le monde entier, site lancé en janvier 2004 par l'Américain Casey Fenton. Couch-surfer, c'est dormir sur le canapé d'autrui. Les membres du site peuvent profiter d'un hébergement gratuit proposé par des habitants de la ville où ils se rendent, en échange de quoi ils doivent eux aussi mettre à disposition de voyageurs leur propre appartement. Cette façon de voyager, innovante et économique, se répand rapidement parmi les backpackers du monde. Au 31 décembre 2010, le site comptait 2,4 millions d'inscrits venant de 245 pays et régions du monde. Les Chinois sont au nombre de 50 000, classant ainsi la Chine au 10e rang mondial du couch-surfing. Chaque semaine, Couchsurfing enregistre 10 000 nouveaux membres.
La famille indienne qui a accueilli Wu Yu a deux enfants. Le propriétaire lui a dit : « Peut-être que nous n'irons jamais en Chine. Mais j'espère par cet accueil offrir à mes enfants des contacts avec des gens de différents pays et leur faire connaître différentes cultures.»
Wu Yu pense de même. « Ces dernières années, j'ai dormi sur de nombreux canapés, depuis celui qui se trouvait dans une chambre à Amsterdam jusqu'au canapé délabré dans un couloir à Vienne. Si j'avais opté pour l'hôtel, je n'aurais pas découvert ces différents styles de vie. C'est d'entrer dans la vie quotidienne des gens locaux qui fait le charme du voyage », dit Wu Yu.
Wu Yu pense que pour faire un vrai voyage, il faut partir l'esprit libre. Il garde la nostalgie de cette confiance qui s'est établie entre inconnus, et de ces conversations franches et ouvertes. Il préfère parfois voyager seul pour apprécier plus tranquillement son dépaysement. Pour cela, il sélectionne des destinations sur Airbnb.com ou Tujia.com. Par rapport aux hôtels traditionnels, ces sites fournissent des services plus diversifiés et plus personnalisés, que l'on cherche un logement décoré dans le style local ou une location en meublé sans surprises à la fin du séjour. Grâce à ces sites, les touristes voyagent tout en bénéficiant du confort d'un chez-soi.
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