Vingt pour cent du coût d'un médicament chinois typique est consacré à la corruption liée aux achats et aux ventes de médicaments, a indiqué un expert dans un article publié lundi.
Yu Mingde, chef de l'Association chinoise des entreprises pharmaceutiques, a indiqué que les frais de vente représentaient généralement 30% à 40% du prix total d'un médicament. Ces frais englobent les dépenses normales et les paiements illégaux, a-t-on appris d'un article publié lundi dans le China Youth Daily.
Les dépenses normales comprennent les salaires et les frais de déplacement pour les vendeurs ainsi que les frais accessoires.
Plusieurs affaires de corruption dans l'industrie médicale ont été dévoilées depuis début juillet. Le 11 juillet, le ministère chinois de la Sécurité publique a annoncé que certains employés de GlaxoSmithKline (GSK) Chine étaient sous le coup d'une enquête pour corruption et évasion fiscale.
D'autres individus impliqués dans l'affaire, dont des vendeurs et médecins, font aussi l'objet d'une enquête.
Afin d'éradiquer la corruption dans ce secteur, M. Yu a expliqué qu'il était nécessaire d'établir un système de marché solide pour faire jouer la concurrence entre les hôpitaux.
Il a également appelé à sanctionner plus sévèrement les fautifs et à encourager les hôpitaux à prendre des mesures avancées dans la réforme médicale.