Les organes doivent être automatiquement répartis par le biais d'un système national, selon la nouvelle réglementation du gouvernement qui entrera en vigueur le 1er septembre.
La nouvelle règle vise à éviter toute intervention humaine et à garantir l'équité et la transparence dans la répartition des organes en Chine.
La Réglementation sur l'obtention et la répartition des organes humains a été rendue publique mercredi par la Commission nationale de la santé et de la planification familiale.
La réglementation stipule qu'aucune "institution, organisation ou individu n'a le droit de distribuer des organes humains sans passer par ce système".
Seules les organisations autorisées par les autorités provinciales de la santé sont habilitées à obtenir des organes et leur répartition doit être réalisée par le biais du système de transplantation d'organes de Chine (www.cot.org.cn).
La demande chinoise de greffes d'organes est la deuxième plus forte du monde. Chaque année près de 300.000 patients attendent une greffe d'organes en Chine, mais seules 10.000 transplantations sont réalisées en raison du manque de donneurs.
Le pays a introduit un système de dons d'organes en 2010 dans lequel la Société de la Croix rouge, en tant que tierce partie indépendante, supervise et facilite les procédures de dons.
Au 9 août, un total de 2.742 organes avaient été donnés par le biais de ce système, selon la commission.