L'armée syrienne a nié mercredi qu'elle a utilisé des armes chimiques dans les zones contrôlées par les rebelles dans la banlieue est de Damas, affirmant que ces accusations faisaient partie d'une "sale" guerre médiatique contre la Syrie.
Dans une déclaration faite par le Commandement général, l'armée a déclaré que des "canaux biaisés des directives erronées d'effusion de sang ont, comme ils le font toujours, fait de fausses allégations selon lesquelles l'armée syrienne a utilisé des armes chimiques dans une campagne de Damas".
Le communiqué a indiqué que les allégations étaient une tentative désespérée de dissimuler la défaite que les rebelles souffrent sur le terrain, ajoutant que ces allégations reflètent "leur hystérie, désordre et échec".
Entre temps, l'armée a réaffirmé son engagement à respecter ses obligations nationales et constitutionnelles de "lutter contre le terrorisme à travers la Syrie" et a appelé les rebelles à se rendre "avant qu'il ne soit trop tard".
Plus tôt dans la journée, des militantes soutenant l' opposition ont allégué que les troupes gouvernementales ont utilisé des armes chimiques dans leurs attaques contre les zones tenues par les rebelles dans la campagne orientale de la capitale Damas.
Par ailleurs, des pages de réseaux sociaux des militants ont publié des photos des victimes de ces attentats, dont des femmes et des enfants, et ont allégué qu'ils avaient été tués par des armes chimiques.
L'accusation est venue au milieu d'une mission de l'ONU ici pour étudier l'utilisation possible d'armes chimiques dans le conflit syrien. L' étude a été demandée par le gouvernement syrien, qui a accusé les rebelles soutenus par l'Occident de l'utilisation de l'agent sarin dans la ville septentrionale de Khan al-Asal.
Le gouvernement syrien a salué dimanche l'arrivée des inspecteurs de l'ONU, en s'engageant à coopérer avec eux et à faciliter leur travail.