Les membres du personnel de la Société mondiale pour la protection des animaux procèdent à la vaccination d'un chien contre la rage. [China Daily] |
Le Ministère de l'Education a inclus le thème du bien-être animal dans les programmes d'enseignement de la médecine vétérinaire de cette année unversitaire, ce qui reflète la préoccupation croissante du pays pour les animaux, a déclaré un expert.
Jia Zili, secrétaire général de la branche de services de santé et du bien-être animal de l'Association Médicale Vétérinaire de Chine a indiqué au China Daily que le ministère a inclus le bien-être animal comme cours obligatoire dans l'enseignement vétérinaire.
« Le bien-être animal n'est pas encore largement accepté, même parmi les vétérinaires, qui sont probablement les plus proches des animaux », a expliqué Jia, qui a participé aux négociations sur la nouvelle politique.
Il a souligné que le bien-être des animaux, c'est plus que de fournir des soins basiques, de la nourriture et de l'eau. Il s'agit aussi de prendre des mesures pour satisfaire les besoins physiques et mentaux des animaux ainsi que les protéger des souffrances inutiles causées par l'homme.
Selon une enquête menée conjointement par l'Association de M. Jia et la Société mondiale pour la protection des animaux (World Society for the Protection of Animals, WSPA), parmi les 61 facultés et universités qui dispensent des cours vétérinaire, seulement 33 incluent l'éducation au bien-être animal.
« Et il n'y a pas de manuel bien écrit et scientifique sur ce sujet », a indiqué Sun Quanhui, un conseiller scientifique à la société internationale de protection des animaux.
L'objectif commun des deux organisations est de créer un système d'éducation complet du bien-être animal en introduisant des pratiques internationales déjà établies.
La WSPA a de nombreuses années d'expérience dans l'enseignement du bien-être animal dans le monde entier. Elle est habituée à travailler avec les gouvernements, les ONG et les établissements d'enseignement à différents niveaux dans différents pays.
Cependant, M. Sun a souligné que travailler directement avec les vétérinaires pour améliorer les normes de protection des animaux était d'une grande valeur.
« Un moyen que nous avons trouvé efficace dans de nombreux pays est de travailler avec les vétérinaires, parce que les vétérinaires interagissent avec les animaux et les gens qui s'occupent des animaux sur une base quotidienne », d'après lui.
Il n'existe pas de législation sur le sujet du bien-être animal. Cependant, une étape préliminaire dans ce sens est intervenue l'année dernière, quand une directive non obligatoire sur le principe général de l'évaluation de la protection des animaux a été soumise au Ministère de l'Agriculture. Le ministère examine actuellement la ligne directrice, et l'inclusion du bien-être des animaux dans les cours de médecine vétérinaire est apparemment une addition récente.
« La date exacte (du nouveau programme) n'a pas été encore annoncée », a indiqué M. Jia.