New-York : quand un riche chinois vient en aide aux plus démunis

( Source: le Quotidien du Peuple en ligne )

20.06.2014 16h38

Mardi 17 juin, Chen Guangbiao, PDG de Jiangsu Huangpu Recyling Resources a déclaré à la presse vouloir inviter pour un déjeuner gratuit, un millier d'Américains les plus pauvres et leur offrir également des « enveloppes rouges » pour changer l'image négative des riches chinois.

Lundi 16 juin, une annonce d'une page publiée dans le New York Times, indiquait : «Invitation de mille personnes les plus démunies ou sans-abri pour un déjeuner gratuit qui se tiendra le 25 juin à midi à l'hôtel Central Park à New York. Après le repas, chacun recevra 300 dollars.

Ci-dessous notre courriel. Les plus pauvres sont les bienvenus.

Chen Guangbiao, ce généreux bienfaiteur, a créé la polémique en raison de ses activités caritatives jugées exagérées. Au début de l'année, l'entrepreneur a déclaré son intention d'acheter le New York Times, mais a échoué.

Concernant ses activités organisées à l'étranger depuis le début de l'année, Chen Guangbiao a expliqué lors d'une interview accordée à la presse le 17 juin : «Les Américains sont nombreux à penser qu'il n'existe pas de vrais philanthropes en Chine. A leurs yeux, les Chinois les plus fortunés ne jurent que par l'achat de produits de luxe. Je voudrais simplement montrer au peuple américain que les Chinois peuvent aussi être généreux. »

A Beijing, le Quotidien du Peuple avait publié l'article de Bill Gates, en appelant les riches chinois à aider les plus pauvres. Chen Guangbiao a qualifié sa démarche aux Etats-Unis d'une « action caritative sans frontière qui répond à l'appel de Bill Gates ».

« Les citoyens américains devraient apprécier cette activité, au lieu de la décrier. » Le philanthrope a révélé par ailleurs que la même annonce sera publiée dans le Wall Street Journal.

Le riche entrepreneur, a précisé que lors de cet événement, un discours sera prononcé en anglais ayant pour thème « L'escalade de l'économie chinoise », avant que soit interprété toujours en anglais le célèbre titre « We are the world ».

Selon les estimations, le coût de cette opération, comprenant les annonces publiées dans la presse, les déjeuners gratuits, les enveloppes rouges, l'aménagement du site , les dons aux stations d'assistance de New York, devrait s'élever à plus d'un million de dollars.

Quant aux critiques, le patron chinois a répondu «Je me moque de ce les gens peuvent dire, quand je veux organiser quelque chose».