Les étudiants congolais rentrés récemment de la RDC, par peur de représailles dues à l' expulsion de ressortissants rd-congolais par les autorités de Brazzaville en avril, ont demandé au gouvernement de leur pays de trouver une solution idoine à leur scolarité interrompue à Kinshasa.
Lors d'une rencontre avec la presse à Brazzaville, ces étudiants réunis au sein de l'Association des élèves et étudiants de la République du Congo en RDC ont déclaré que depuis leur retour, il attendaient toujours une réponse du gouvernement sur la suite de leur scolarité.
"Mais son silence absolu nous inquiète, au regard de l'année académique qui s'achève progressivement des deux côtés", a indiqué le président de cette association, Alban Ulrich Kala.
Le bureau de cette association déplore le fait qu'aucune lueur d'espoir ne se dessine à l'horizon, et s'engage à présenter le problème au plus haut niveau de l'Etat.
Kala a fait savoir qu'un cahier de charges a été déposé au niveau des ministères de l'Enseignement supérieur, de l'Intérieur et de la Décentralisation, des Affaires étrangères et de la Coopération, de la Jeunesse et de l'Education physique, à l' Assemblée nationale, au Sénat et au conseiller du chef de l'Etat à l'éducation.
Dans ce cahier de charges, 1.330 étudiants, dont 498 boursiers, ont suggéré deux options: soit le gouvernement congolais les fait retourner à Kinshasa, pourvu que les questions sécuritaires et diplomatiques soient résolues, soit les insère dans les différentes facultés du Congo.
Pour ceux qui n'auront pas trouvé leurs filières, ils souhaitent que l'Etat les réoriente dans d'autres pays.
Face à cette situation, différentes organisations estudiantines du pays, notamment le Mouvement des étudiants et élèves du Congo ( MEEC), l'Union libre des étudiants du Congo (ULECO), l'Association des étudiants de la Faculté des sciences (AEFS) et le Conseil national de la jeunesse (CNJ) se sont associés à cette association pour constituer un comité national de suivi, en vue d'une éventuelle solution.