Les affrontements se poursuivaient à Hong Kong mercredi alors que les protestataires ont passé outre l’ordonnance du tribunal de quitter les sites de protestation.
Les manifestants ont occupées les barricades pour une deuxième journée consécutive après que la Haute Cour de la ville ait ordonné de réouvrir à la circulation les routes principales.
L’avis de l'injonction de la Cour a été publié dans les journaux, placardé sur les murs et lu par les huissiers de justice, mais les blocages ont continué.
Un bras de fer a duré jusqu'à mercredi soir, après un brève confrontation dans le quartier de Mong Kok après l'heure du déjeuner.
Un groupe de chauffeurs de taxi et les personnes opposées aux protestations sont descendus sur une intersection bloqué dans le quartier et ont démantelé les barrières avant l’arrivée de la police.
Un homme a été arrêté suspecté d’être à l’origine d’un incendie criminel, il aurait jeté ce qui semble être un liquide inflammable contre les manifestants étant frustré des barrages sur les routes.
Des dizaines de chauffeurs de taxi, avec leurs véhicules ont affiché des messages soutenant la police et ont organisé un drive-by dans le quartier.
Robert Chow, le fondateur de l’Alliance pour la paix et la démocratie fondateur prévoit de lancer une campagne de signatures pour soutenir le dégagement des route par les forces de l’ordre.
«Les gens devraient avoir le choix de vivre une vie normale. Nous espérons que cette action pourra faire entendre notre voix», a déclaré Chow.
L’Alliance démocratique pour l'amélioration et le progrès de Hong Kong du président Tam Yiu-chung a appelé les manifestants à respecter la primauté du droit et l'injonction d'un tribunal de la ville, décrivant la scène de protestation à Mong Kok comme «pratiquement une émeute».
Trois entreprises de transport souhaitent également des injonctions pour ouvrir les routes principales à proximité du quartier central des affaires, évoquant 3 millions de dollars HK (386 730 $) de pertes causées par les fermetures.
Un arrêté obtenu par les propriétaires de CITIC Tower à l'Amirauté a continué à être ignoré par les manifestants qui ont à nouveau bloqué les routes empruntées par les véhicules d'urgence.
Le surintendant en chef Stephen Hui a exhorté les parents à ne pas emmener leurs enfants dans les zones de protestation à haut risque, invoquant des raisons de sécurité.
Le responsable ayant indiqué que les images de télévision des affrontements entre les manifestants ont montré que les sit-in étaient loin d'être pacifiques et non-violents, ajoutant que les manifestants radicaux et les «fauteurs de troubles» se rassemblaient dans les zones de protestation pour inciter les contestataires à défier les forces de l’ordre.
Décrivant les actions des manifestants comme «totalement illégales et provocatrices», et des incidents où des manifestants ont entouré les véhicules et postes de police pour demander la libération des personnes arrêtées. D'autres ont interféré dans des arrestations et ont tenté de libérer les personnes détenues, a indiqué Stephen Hui.
Il a déclaré que les informations personnelles des agents, qui ont reçu des injures, ont été téléchargés en ligne par les critiques visant leurs familles.
De plus en plus de familles d'officiers ont été ciblées sur le net pour intimidation et harcèlement.
La police a arrêté un homme de 23 ans pour avoir adressé un message menaçant la fille d'un officier.
Stephen Hui a réitéré les avertissements que les lois «du monde réel» s'appliquaient également dans le cyberespace et critiqué ceux qui incitaient les autres en ligne à commettre des actes illégaux. Il s'agit notamment d'un appel en ligne pour occuper l'aéroport international de la ville, a-t-il fait savoir.