Un gouverneur américain veut rétablir l'usage de la guillotine contre les trafiquants de drogue

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Pour Paul LePage, gouverneur de l'Etat du Maine, dans le Nord des Etats-Unis, son Etat est trop laxiste pour les infractions liées à la drogue, et il pense que la guillotine devrait être rétablie pour les crimes graves. Le gouverneur républicain, connu pour ses déclarations controversées, s'exprimait mardi sur une radio locale au sujet de la lutte contre l'épidémie de trafic de drogue dont souffre le Maine.

« Ce que je pense que nous devons faire, c'est de faire revenir la guillotine », a déclaré le gouverneur. Il a dit être « complètement engagé » dans la lutte contre les trafiquants de drogue et ajouté qu'une récente proposition visant à établir une peine minimale de quatre ans pour les trafiquants de drogue était trop clémente. « Je pense que la peine de mort serait appropriée pour les gens qui tuent des habitants du Maine », a déclaré M. LePage.

M. LePage a repoussé les critiques de ses détracteurs, comme l'American Civil Liberties Union, et est resté ferme sur ses positions. Alors même que les animateurs de l'émission essayaient de boucler l'entretien, M. LePage les a encore interrompus pour montrer sa détermination, suggérant que la guillotine soit utilisée pour les exécutions publiques, disant en plaisantant que l'idée faisait partie de son ascendance française. « J'aime l'histoire de France », a-t-il dit.

Ce n'est pas la première fois que Paul LePage est l'auteur de déclarations controversées. Plus tôt ce mois-ci, il avait déjà fait des vagues en parlant des trafiquants de drogue dans son Etat. « Ce sont des gars qui s'appellent D-Money, Smoothie, Shifty », a-t-il dit. « Ils viennent du Connecticut et de New York, ils viennent ici, ils vendent leur héroïne, puis ils rentrent chez eux. Par ailleurs, la moitié du temps, ils mettent enceinte une jeune fille blanche avant leur départ ». Plus tard, il a présenté ses excuses pour avoir dit « blanche » au lieu de « du Maine », disant que c'était un lapsus et que cela ne reflétait pas ce qu'il voulait dire.