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La réalité d’un enseignant rural tibétain

le Quotidien du Peuple en ligne | 24.05.2016 14h27
  • La réalité d’un enseignant rural tibétain

    1/17Dans les montagnes du comté de Zhouqu, la région autonome tibétaine du Gansu (nord-ouest de la Chine), Huang Sanying, un enseignant rural, se charge seul de l’éducation des enfants locaux.

  • La réalité d’un enseignant rural tibétain

    2/17Son village se trouve à une dizaine d’heures de voiture de la capitale de la province. Depuis 2005, Huang a pris le relais de son père décédé : sa principale activité est d’apprendre aux élèves à parler et à écrire le mandarin.

  • La réalité d’un enseignant rural tibétain

    3/17L’endroit n’est pas accessible par les routes, et les catastrophes géologiques causées par les pluies ont renforcé un peu plus son isolement. Les habitants locaux parlant le tibétain, Huang est donc la seule personne à pouvoir transmettre le mandarin aux générations futures.

  • La réalité d’un enseignant rural tibétain

    4/17Au petit matin, l’enseignant passe souvent un peu de temps pour jouer avec les enfants.

  • La réalité d’un enseignant rural tibétain

    5/17Les cours ont lieu du lundi au vendredi et démarrent à 8h00. Auparavant, la plupart des enfants fréquentaient l’école à partir de 10 ans, habitant souvent trop loin pour s’y rendre régulièrement.

  • La réalité d’un enseignant rural tibétain

    6/17Yang Yanguo, 6 ans, peut écrire habilement l'alphabet phonétique du mandarin. Huang avait bien pensé quitter le village pour devenir fonctionnaire, une idée finalement abandonnée, pensant avant tout aux plus jeunes résidents.

  • La réalité d’un enseignant rural tibétain

    7/17Les enfants lisent à haute voix.

  • La réalité d’un enseignant rural tibétain

    8/17Huang Sanying doit savoir être polyvalent : il est à tour de rôle le directeur de l’école, l’enseignant et le «père» des enfants.

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    9/17Huang Namu, 6 ans, est debout pour suivre le cours. L’ambiance de la classe est souvent bien animée.

  • La réalité d’un enseignant rural tibétain

    10/17Les enfants terminent leur travail avant la fin de la journée pour avoir le temps de s’amuser un peu.

  • La réalité d’un enseignant rural tibétain

    11/17Huang Jiangjin, 6 ans, se régale de la sauce des nouilles instantanées. La pénurie matérielle contraint considérablement le quotidien des enfants.

  • La réalité d’un enseignant rural tibétain

    12/17Yang Guohua, 5 ans, joue les acrobates.

  • La réalité d’un enseignant rural tibétain

    13/17Les petits s’amusent sur la falaise.

  • La réalité d’un enseignant rural tibétain

    14/17En 2015, Huang a remporté le prix du meilleur enseignant rural du pays, attribué par Ma Yun, le patron du groupe Alibaba. C’était la première fois que Huang prenait l’avion et rencontrait le célèbre homme d’affaires, ce qui a renforcé sa confiance pour poursuivre sa carrière d’enseignant rural.

  • La réalité d’un enseignant rural tibétain

    15/17Les toilettes de l’école ont besoin d’une réparation, le coût est estimé autour de 10 000 yuans (environ 1350 euros).

  • La réalité d’un enseignant rural tibétain

    16/17Composée d’une seule salle de classe, l’école est une source de bonheur pour le maître et ses élèves.

  • La réalité d’un enseignant rural tibétain

    17/17Depuis une dizaine d’années, Huang a guidé de nombreux élèves hors du village, pour la suite de leurs études. Malgré un faible revenu mensuel de 1000 yuans (125 euros), le jeune Chinois ne regrette pas son choix.

Dans les montagnes du comté de Zhouqu, la région autonome tibétaine du Gansu (nord-ouest de la Chine), Huang Sanying, un enseignant rural, se charge seul de l'éducation des enfants locaux.

Son village se trouve à une dizaine d'heures de voiture de la capitale de la province. Depuis 2005, Huang a pris le relais de son père décédé : sa principale activité est d'apprendre aux élèves à parler et à écrire le mandarin.

L'endroit n'est pas accessible par les routes, et les catastrophes géologiques causées par les pluies ont renforcé un peu plus son isolement. Les habitants locaux parlant le tibétain, Huang est donc la seule personne à pouvoir transmettre le mandarin aux générations futures.

Cent-soixante-dix familles habitent cette bourgade, dont une grande partie des adultes est partie travailler ailleurs, certains y laissant leurs enfants. La classe de Huang compte actuellement 28 élèves.

Les cours ont lieu du lundi au vendredi et démarrent à 8h00. Auparavant, la plupart des enfants fréquentaient l'école à partir de 10 ans, habitant souvent trop loin pour s'y rendre régulièrement. En 1976, le premier enseignant est arrivé : c'était le père de Huang. Ce dernier décédé très tôt, le garçon n'a pas pu rentrer au lycée du fait des contraintes financières. Cependant, Il a décidé de rester sur ses terre natales.

En 2015, Huang a remporté le prix du meilleur enseignant rural du pays, attribué par Ma Yun, le patron du groupe Alibaba. C'était la première fois que Huang prenait l'avion et rencontrait le célèbre homme d'affaires, ce qui a renforcé sa confiance pour poursuivre sa carrière d'enseignant rural.

Depuis une dizaine d'années, Huang a guidé de nombreux élèves hors du village, pour la suite de leurs études. Malgré un faible revenu mensuel de 1000 yuans (125 euros), le jeune Chinois ne regrette pas son choix. 

(Rédacteurs :Qian HE, Wei SHAN)
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