Dernière mise à jour à 09h46 le 13/10
(Photo d'archives) |
Cinq suspects, trois hommes et deux femmes âgés de 21 à 34 ans, tous des employés du site, ont été mis en examen hier pour escroquerie en bande organisée après avoir vendu des faux-billets pour le Château de Versailles, un des sites les plus visités de France. Le préjudice a été évalué par la direction du château à « 250 000 euros sur deux mois » depuis le mois d’août, date à laquelle l’escroquerie aurait débuté.
Selon le journal Le Parisien qui a relaté cette affaire d’escroquerie à grande échelle. Les aigrefins, tous saisonniers au château, et mis en examen mardi pour « escroquerie en bande organisée et faux », ont été pris en flagrant délit par la police. Ils avaient mis en place un système très bien rodé, revendant aux touristes des billets déjà utilisés ; grâce à leurs postes stratégiques, ils faisaient passer les contrôles de billets sans encombre aux touristes qui achetaient ces « vrais-faux » billets en liquide.
Selon la police, les suspects écoulaient « deux choses, de vrais tickets réutilisés et, le week-end dernier au moment de leur interpellation, de faux billets ». Les touristes payaient ces entrées en liquide, puis « des complices leur faisaient passer les contrôles », a-t-elle ajouté. Lors de son arrestation dimanche, quelque 150 faux tickets, revendus à environ 10 Euros pièce, ont été retrouvés sur l’un des suspects. Selon les premiers éléments communiqués par le parquet, les tickets écoulés par les employés indélicats permettaient d’accéder « au parc et au petit train du château ».
Placés en garde à vue, les cinq suspects ont reconnu leur participation à cette escroquerie qui aurait été montée par le plus âgé du groupe. Les policiers ont également retrouvé des SMS compromettants dans les téléphones des employés indélicats. A présent, les enquêteurs tentent de retrouver d’éventuels complices et à déterminer l’ampleur exacte du préjudice subi par le domaine de Versailles, l’un des sites les plus visités de France avec 7,4 millions de visiteurs en 2015.