Dernière mise à jour à 09h45 le 13/10
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| Zeid Raad al-Hussein |
Selon le Haut-commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme Zeid Raad al-Hussein, qui a cité les commentaires de Donald Trump sur l'utilisation de la torture et son attitude à l'égard des « communautés vulnérables », les idées « profondément troublantes et inquiétantes » de Donald Trump feraient de lui un danger international si jamais il était élu. De fait, la campagne du candidat républicain à la présidentielle, de plus en plus lâché par son propre camp lassé de ses outrances, a été marquée par un certain nombre de commentaires controversés.
Le Président Barack Obama a lui-même, lors d'un rassemblement pour la candidate démocrate Hillary Clinton, tout récemment condamné ces commentaires, disant : « Ce gars dit des choses que personne ne trouverait tolérables s'il postulait pour un emploi chez 7-Eleven ». M. Hussein a dit lors d'une conférence de presse à Genève que « Si Donald Trump est élu sur la base de ce qu'il a déjà dit -et à moins qu'il y ait des changements- je pense qu'il serait sans aucun doute dangereux du point de vue international ».
M. Hussein a dit qu'il n'avait « pas envie ou l'intention d'intervenir dans la moindre campagne politique dans un quelconque pays », mais il a dit que « lorsqu'une élection risque de se traduire par une augmentation de l'utilisation de la torture ou un accent mis sur les communautés vulnérables d'une manière qui laisse à penser qu'ils pourraient bien être privés de leurs droits de l'homme, alors je pense qu'il m'incombe de le dire ». M. Hussein a dit qu'il ne voulait pas intervenir dans l'élection, mais qu'il avait un droit à la parole M. Hussein s'était déjà exprimé sur les idées politiques de M. Trump, disant en juin que « la bigoterie n'est pas la preuve d'un leadership fort », tandis qu'en septembre, il a lancé une attaque cinglante contre les politiciens populistes occidentaux, les qualifiant de « fantaisistes démagogues et politiques ».
Pendant la campagne, Donald Trump a notamment déclaré que « la torture fonctionne » et a promis de rétablir des méthodes « bien pires que la baignoire ». La méthode de la baignoire et d'autres techniques d'interrogatoire dures auparavant utilisées par les forces américaines sur les personnes soupçonnées de terrorisme ont été interdits par l'administration Obama. Ce qui n'a pas empêché de dire d'elle « Je l'aime beaucoup, je ne pense pas que ce soit assez dur... ». Ses commentaires sur les migrants, les Mexicains, en particulier, lui ont valu les critiques des militants des droits de l'homme. Les Nations Unies elles-mêmes n'ont pas échappé à sa virulence : « Les Nations Unies ne sont pas un ami de la démocratie », avait-il déclaré en mars. « Elles ne sont pas un ami, même des États-Unis d'Amérique, où, comme nous le savons tous, elles ont leur siège ».
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