Dernière mise à jour à 16h32 le 15/02
Les ministères et départements concernés ont répondu la semaine dernière à une série de préoccupations du public, y compris l'amélioration des services médicaux, l'interdiction des mères porteuses et la sécurité au travail.
Les services de santé
La Commission nationale de la santé et de la planification familiale a tenu une conférence de presse mercredi 8 février. Jiao Yahui, un haut fonctionnaire de la commission, a déclaré que la Chine avait mis en œuvre en 2015 un plan d'action de trois ans pour améliorer les services de santé.
Indiquant que fin 2016, 1 378 institutions médicales avaient offert des services de paiement mobiles, contre 710 il y a plus d'un an. Pendant ce temps, 1 445 hôpitaux tertiaires ont établi une base de données et un accès direct au public, contre 200 il y a plus d'un an. Avec 3 329 institutions médicales qui ont adopté des services de nomination, pour réduire le temps d'attente des patients, a noté la responsable. Ajoutant que plus de 6 800 institutions médicales ont proposé des services de télémédecine pour couvrir 1 330 comtés.
Cette année, les autorités sanitaires ont ciblé 11 tâches majeures pour améliorer les services médicaux. Pour notamment des ressources médicales mieux réparties, et une gestion des hôpitaux renforcée. Les technologies de l'information seront utilisées plus largement pour répondre aux attentes des patients.
La commission continuera de faire pression pour fournir de meilleurs services de santé pour satisfaire la demande du public, a souligné Jiao Yahui. «Nous devons continuellement élever ‘le sens de gain' et nous assurer que le public peut partager les dividendes des réformes. Les expériences et leçons du premier plan de trois ans seront recueillies, et serviront à améliorer le second plan triennal 2018-2020. »
Maternité de substitution
Mao Qun'an, porte-parole de la commission, a déclaré que la maternité de substitution est toujours interdite en Chine et les violations seront sanctionnées.
Cette annonce intervient, alors que la Chine a commencé à adopter la politique d'un deuxième enfant début 2016. Certaines activités illégales, telles que la maternité de substitution, avait surgi suite à la mise en œuvre de la nouvelle politique.
Cela reste un problème complexe impliquant des questions juridiques, éthiques et sociales, la plupart des pays et régions dans le monde ont interdit toute forme de maternité de substitution et les institutions et le personnel impliqué seront poursuivis et condamnés, a expliqué Mao. Le régulateur de la santé a promulgué un règlement de gestion sur la technologie de reproduction humaine assistée, bannissant les opérations de mères porteuses.
Au cours des dernières années, les autorités chinoises ont pris sur le fait et puni plusieurs activités de maternité de substitution et resteront vigilantes pour que le public puisse bien avoir accès à des services technologiques de sécurité, réglementés et efficaces de la reproduction assistée.
Sécurité au travail
Les fonctionnaires de l'Administration d'Etat pour la sécurité au travail ont annoncé le 9 février 2017 que les trois principaux accidents déclarés au cours du dernier trimestre 2016 seraient attribués à des défaillances dans le respect des règles de sécurité de production, et que des lacunes existaient dans la supervision de ce secteur.
Une explosion de gaz dans une mine de charbon à Chongqing (sud-ouest de la Chine), a tué 33 personnes, et l'effondrement d'une plate-forme de construction dans une centrale électrique à Fengcheng, la province de Chine orientale du Jiangxi, a fait 73 victimes. L'explosion de gaz dans une mine de Chifeng (région autonome de Mongolie intérieure, dans le nord du pays) qui a tué 32 travailleurs, aurait pu être évitée si le personnel avait accordé plus d'attention aux règles de sécurité.