Dernière mise à jour à 16h15 le 28/02
La police de Beijing s'est engagée à renforcer le contrôle des appareils volants « lents, petits et de niveau moindre », notamment des drones, des lanternes volantes et des avions miniatures, à l'occasion des conférences nationales annuelles qui débutent samedi.
Le Bureau municipal de Sécurité publique de Beijing a annoncé qu'il sera défendu à toute entreprise, organisation ou individu de procéder à des lâchers de ballons ou à des activités de vol lors de manifestations sportives, commerciales ou de loisirs, dans le ciel de la ville pendant les deux sessions annuelles des deux principales instances politiques, législative et consultative, du pays.
Les autres types de vol devront être approuvés par les autorités militaires, de l'aviation civile et de régulation du trafic aérien.
L'interdiction commencera jeudi à minuit et s'achèvera après le jour de clôture des deux sessions à midi.
Les appareils volants « lents, petits et de niveau moindre » désignent, selon l'avis d'interdiction de vol du Bureau, tout objet volant qui vole à moins de 1 000 mètres d'altitude, à une vitesse inférieure à 200 km/h et dont la surface équivalente radar ne dépasse pas les 2 mètres carrés.
Douze sortes d'appareils volants faisant l'objet de l'interdiction ont été répertoriées, dont les drones et les avions miniatures.
La police de Beijing a appelé les habitants à obéir à cette régulation et s'est engagée à punir ceux qui enfreindraient la loi dans ce domaine. Lorsque les circonstances seront assez graves pour constituer un crime, la responsabilité criminelle des coupables fera l'objet d'une enquête.
Selon la police, un homme a été placé en détention pendant 10 jours pour avoir lancé un drone lors de la période d'interdiction du mois de mai, dans le district de Changping à Beijing.
La police a également rappelé que les lanternes volantes sont interdites depuis 2014.