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Un coursier champion d'un concours de poésie télévisé chinois

le Quotidien du Peuple en ligne | 10.04.2018 14h29

Un coursier de restauration rapide âgé de 37 ans de la province du Hunan, dans le centre de la Chine, a été couronné champion d'un concours de poésie diffusé sur la télévision chinoise, séduisant les fans avec sa passion pour les poèmes anciens.

Lei Haiwei a battu d'autres concurrents, y compris un diplômé de maîtrise de la prestigieuse Peking University, lors de la troisième saison du concours de CCTV, le 4 avril.

« J'ai commencé à m'intéresser aux poèmes chinois à l'âge de six ans », a confié Lei après avoir remporté la compétition.

Né dans un village du comté de Dongkou, dans la ville de Shaoyang, Lei a hérité cette passion de son père Lei Changgen. Ce dernier a écrit des poésies sur le mur de la cuisine pour que son fils puisse les lire tout au long de son enfance.

« Mon père souhaitait que je devienne un homme qui garde au cœur les montagnes, les rivières, les lacs et les mers », a dit le coursier.

« Mon fils a montré un grand intérêt pour la culture chinoise dès son enfance et chaque fois que je lui racontais les histoires se trouvant derrière chaque poème, il était totalement absorbé », a expliqué Lei Changgen.

Dans la petite maison de son père, il y a une bibliothèque de quatre niveaux, dont le plus haut est rempli de livres de poésie. « Mon fils a acheté la plupart d'entre eux, il était désireux de les lire ».

En 2001, le jeune Lei est sorti diplômé d'un lycée technique et a trouvé un emploi à Shanghai.

Pendant son séjour à Shanghai, Lei a été fasciné par un poème intitulé « Xia Ke Xing », qui a été cité dans une série télévisée d'arts martiaux. L'auteur du poème était le célèbre poète Li Bai, qui a vécu sous la dynastie Tang (618-907).

Cela a ravivé l'amour de Lei pour les poèmes.

Lei a alors commencé à lire des recueils de poèmes dans des librairies ou des bibliothèques pendant son temps libre, puisque le salaire qu'il gagnait n'était pas suffisant pour lui permettre d'en acheter beaucoup. Le jeune homme a également pris l'habitude de réciter et d'écrire à la maison des poèmes qu'il aimait.

Bien que Li soit arrivé à Hangzhou en 2008 et y travaille depuis comme coursier de restauration rapide, son intérêt pour la poésie n'a pas changé.

Lors de ses jours de travail les plus chargés, le coursier doit livrer plus de 50 commandes par jour, gagnant jusqu'à 9 000 yuans (1 429 dollars) par mois. Pourtant, il profite de chaque instant pour réciter des poèmes.

« Par exemple, je suis habitué à les réciter quand j'attends des repas dans les restaurants ou quand je m'arrête aux feux rouges pour livrer de la nourriture. Cela a non seulement enrichi mes connaissances, mais a aussi rendu mon travail moins ennuyeux ».

En ce qui concerne ses projets futurs, le coursier a dit qu'il continuera à lire et réciter des poèmes.

(Rédacteurs :Wei SHAN, Guangqi CUI)
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