Dernière mise à jour à 10h35 le 07/05
Les étudiants burundais étudiant en chine rencontrent parfois de défis qui leur demandent une assistance d'une manière ou d'une autre. L'ambassade burundaise en République Populaire de Chine se met toujours à la disposition de ces étudiants, depuis l'octroi des bourses ; le séjour en Chine jusqu'à la fin des études. Dans cette collaboration, les étudiants doivent faire un choix des domaines d'études concordant avec les réalités du Burundi, se comporter en patriotes et veiller au retour dans le pays natal pour appliquer ce qu'ils ont appris. Ce sont entre autres les propos recueillis auprès de l'ambassadeur Martin Mbazumutima.
A part les bourses d'Etat accordées à certains étudiants pour bénéficier des études à l'étranger, des entreprises tant publiques que privées peuvent apporter leur soutien aux étudiants qui veulent élargir leurs connaissances ailleurs. C'est ce qu'on apprend en visitant l'Université des études africaines du Zhejiang en Chine. Cette université accueille chaque année plus de 1 000 étudiants venant de différents pays.
Partir étudier a l'étranger est une chose, savoir pourquoi on y va et ce qu'on va y chercher est une autre. Sans oublier qu'il faut choisir un domaine qui serait efficace et qui concorderait avec les réalités de son pays. La part des autorités, surtout des ambassadeurs reste primordial dans cette tâche. A ces propos, l'ambassadeur Mbazumutima indique que dès l'octroi des bourses par le gouvernement Chinois, les étudiants choisissent déjà des domaines d'études selon les universités dans lesquelles ils vont étudier, des domaines déjà proposés par le gouvernement burundais qui reçoit les bourses. Il faut ainsi tenir compte de l'éligibilité de l'étudiant et son évolution pendant les trois dernières années d'études. Arrivées en Chine, les étudiants se fient a l'ambassade pour différentes procédures que ce soit celles liées aux documents de séjour ou des conseils dans divers domaines.
Octroi des bourses par le gouvernement chinois
Chaque année, des universités chinoises accueillant les étrangers donnent le nombre de place disponible. Ainsi, les bourses sont envoyées dans des pays africains par le gouvernement chinois. C'est au gouvernement des pays bénéficiant de ce bourses de sélectionner quel genre d'étudiants selon les domaines choisis et disponibles dans ces universités. Toutefois, certains étudiants n'ayant pas pu bénéficier de ses bourses et qui le peuvent, se payent les frais d'études. Cela peut coûter entre 8 000 yuans (plus de 1 200 dollars) et 20000 yuans (plus de 3 000 dollars) par an par étudiant.
Veiller au retour au pays
« La Chine ne figure pas parmi la liste des pays qui retiennent nos étudiants », dit l'ambassadeur Mbazumutima. Les étudiants qui finissent leurs études rentrent au pays pour exercer sur terrain ce qu'ils ont appris. C'est du moins ce que nous a spécifié, dans nos éditions antérieures, des étudiants rencontrés à Beijing. Pourtant, certains pays engagent ces étudiants alors que dans les conventions il est prévu que ces jeunes rentrent au pays. Cela est un handicap pour le pays qui se voit dépouillé de son élite.
Sur ce fait, des autorités qui effectuent des visites de travail en Chine rencontrent ces étudiants. Ils écoutent leurs doléances, leur prodiguent des conseils. Hon. Mbazumutima recommande la solidarité entre le secteur privé et le secteur public. Des sociétés peuvent octroyer des bourses. Les universités aussi devraient développer des partenariats avec des universités étrangères pour échanger des expériences.
Blandine NIYONGERE du Renouveau du Burundi, en collaboration avec le Quotidien du Peuple en ligne