Dernière mise à jour à 10h06 le 06/06
Le département en charge de la santé du Yunnan (sud-ouest de la Chine) promouvra une méthode de test de drogue qui utilise des cheveux au lieu du sang et de l'urine, selon le concepteur, l'Institut du Yunnan de lutte contre la toxicomanie.
La province chinoise du Yunnan se trouve à la frontière avec le Triangle d'Or, base de production de drogue notoire dans le sud-est de l'Asie, et constitue un front majeur de la lutte chinoise contre les crimes liés à la drogue.
L'Institut du Yunnan de lutte contre la toxicomanie a réalisé le nouveau test sur 100 personnes, qui venaient toutes d'arriver au centre provincial de désintoxication.
Wen Pinyuan, directeur de l'institut relevant du département provincial de la santé, a indiqué que le test avait montré que 93% de ces personnes étaient positives à la morphine ou à la méthamphétamine. Le résultat était le même que celui donné par le test de drogue basé sur un échantillon d'urine mené sur le même groupe de personnes.
"Par rapport aux échantillions de sang et d'urine, ceux de cheveux ont l'avantage d'être plus stables, faciles à obtenir et à conserver", a expliqué M. Wen.
L'institut continuera à optimiser l'utilisation de la technologie du test capillaire, la rendant plus précise, simple à réaliser et économique.