Le Parti populaire démocratique (PDP), au pouvoir au Nigeria, doit déclarer officiellement le président sortant Goodluck Jonathan comme son candidat à l' élection présidentielle de février 2015 lors du début de la convention nationale du parti mercredi soir à Abuja, capitale du pays.
Le dirigeant nigérian a été validé comme candidat fin octobre par des hauts responsables du parti, qui l'ont appelé à se présenter pour un nouveau mandat, au regard de son programme de transformation de ce pays d'Afrique de l'Ouest.
Le président sera officiellement validé comme le candidat représentant le parti au pouvoir lors de cette convention nationale, un événement qui doit durer jusqu'à jeudi matin, ont indiqué des responsables du parti.
Plus de 3.000 délégués du parti se réuniront sur la place d' Eagle Square dans le centre de la capitale nigériane, et la sécurité totale de ce rassemblement sera assurée par la police, l' armée, le service de sécurité civile, le corps de défense civile et de sécurité nigériane et d'autres agences de sécurité locales.
Outre cette déclaration officielle de M. Jonathan comme candidat à la présidentielle de l'an prochain, la réunion du parti au pouvoir débattra également de la ratification de la désignation de son président national, Ahmad Adamu Muazu.
La convention du parti au pouvoir aura lieu en même temps que celle du principal parti d'opposition de ce pays d'Afrique, le All progressives Congress (APC), qui effectuera ses primaires dans des conditions de stricte sécurité pour désigner son chef de fils aux élections générales de février 2015.
Quelque 8.000 délégués provenant des 36 États du pays et du Territoire de la capitale fédérale (FCT) doivent voter pour l'un des cinq aspirants au titre de candidat officiel du parti lors de cette convention nationale spéciale au stade de Teslism Balogun à Lagos mercredi.
Ces cinq aspirants candidats sont l'ex-chef de l'État, le général Muhammadu Buhari, l'ex-vice-président Atiku Abubakar, le gouverneur de l'État d'Imo, Rochas Okorocha, le gouverneur de l' État de Kano, Rabiu Kwankwaso, et l'éditeur du journal Leadership, Sam Nda-Isaiah.