Flash :

Centrafrique : nouvel appel de Samba-Panza à la CPI pour traiter des crimes commis pendant la crise L'Egypte fustige le meurtre d'un ministre palestinien par Israël Deux femmes kamikazes derrière l'attaque dans un marché du Nigeria Congo/Ebola : collecte de fonds par les opérateurs de téléphonie mobile Le Kenya propose une loi renforcée contre le terrorisme pour assurer la sécurité Zambie : Le dirigeant par intérim met en garde les candidats présidentiels contre la corruption Chine : les recettes fiscales en hausse de 9,1% en novembre Signature d'un document sur la connexion ferroviaire Chine-Iran Photos - la plus longue buche est battu Le nombre de voyageurs aériens atteint trois millions au Tibet Cité interdite : de nouvelles zones accessibles aux visiteurs Tchad: lancement d'une campagne de collecte de fonds contre Ebola La Chine se dit décidée à promouvoir un développement urbain économe en carbone Sierra Leone : un centre de traitement d'Ebola face au défi Conférence sur le climat : le chef de l'ONU appelle à des progrès contre le réchauffement climatique L'île Maurice vote pour les élections générales anticipées Guinée-Bissau: Le mandat de la force d'alerte de la CEDEAO prorogé jusqu'au 31 décembre 2015 Le président iranien voit dans la chute des prix du pétrole un scénario "politique" Le COMESA s'inquiète de la prolifération d'armes de petit calibre en Afrique Irak : plus de 700 combattants kurdes tués dans des combats contre l'EI

Français>>Afrique

Centrafrique : nouvel appel de Samba-Panza à la CPI pour traiter des crimes commis pendant la crise

( Source: Xinhua )

11.12.2014 13h40

La présidente de transition centrafricaine Catherine Samba-Panza a regagné Bangui mercredi après avoir pris part à New York aux Etats-Unis aux travaux de la 13e Assemblée générale des Etats parties au Statut de Rome de la Cour pénale internationale (CPI), où elle a lancé un nouvel appel à cette juridiction pour traiter des crimes commis pendant la crise dans son pays.

En dépit des critiques qu'elle suscite sur le continent pour son action jugée partielle au détriment des dirigeants africains, la CPI par le biais de don procureur Fatou Bensouda a ouvert fin septembre une enquête sur la situation en République centrafricaine (RCA), en réponse à une requête reçue des autorités de transition de Bangui fin mai.

Pour la présidente de transition, cette décision "a ravivé l' espoir d'une justice dans l'esprit de nos concitoyens tout en faisant comprendre aux auteurs de crimes les plus abominables contre leur propre peuple qu'ils ne seront jamais à l'abri des poursuites".

"Depuis août 2012 au moins, la République centrafricaine est profondément ébranlée par l'une des crises les plus graves de son histoire récente. Je parle ici d'un conflit armé dans lequel les atrocités et les crimes les plus odieux ont été commis", a-t-elle souligné dimanche devant les participants à la 13e Assemblée générale des Etats parties du Statut de Rome de la CPI.

Parmi ces exactions, l'ex-maire de Bangui devenue la première femme présidente depuis l'indépendance de la RCA en 1960 a particulièrement déploré dans discours dont Xinhua a obtenu copie le cas des femmes et des enfants, "victimes de viols et d'autres formes de violences sexuelles et à caractère sexiste".

D'après le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) dans un communiqué où il recense 230 millions d'enfants vivant dans des pays et des zones touchées par des conflits armés dans le monde, 2, 3 millions d'enfants sont touchés par la crise centrafricaine.

"On signale que jusqu'à 10.000 d'entre eux auraient été recrutés par des groupes armés au cours de la dernière année, et que plus de 430 enfants ont été tués et mutilés – trois fois plus qu'en 2013",mentionne le communiqué publié lundi à New York.

"Si nous voulons oeuvrer pour obtenir une paix et une réconciliation durable entre tous les Centrafricains, nous ne pouvons fermer les yeux sur ces crimes. Pour sceller la réconciliation et rétablir durablement la paix en Centrafrique, il faut que la justice soit rendue aux victimes dans un pays dont les fondations se sont écroulées et où la justice a jusque-là disparu", assure Samba-Panza.

"Ce n'est pas la première fois, rappelle-t-elle, que la République centrafricaine sollicite le concours de la Cour pénale internationale. En décembre 2004, mon pays a déjà déféré devant votre Cour la situation concernant les crimes commis au cours du conflit de 2002-2003, ce qui a abouti à l'arrestation et à la comparution de M.Jean Pierre Bemba Gombo devant la Cour".

  • Nom d'utilisateur
  • Anonyme

Sélection de la rédaction

Les Articles les plus lus |Sondage

Pages spéciales