Le chef de l'Etat malien Ibrahim Boubacar Kéita est arrivé mercredi à Nouakchott où il va prendre part aux travaux du Sommet du Processus de Nouakchott, a appris Xinhua de source officielle.
Le Processus de Nouakchott, lancé en mars 2013 par l'Union africaine, a pour objectif de consolider les liens de coopération sécuritaire et l'échange de renseignements entre les différents pays de la bande sahélienne, plus le Nigeria.
Onze pays (Algérie, Burkina Faso, Côte d'Ivoire, Guinée, Libye, Mali, Mauritanie, Niger, Nigeria, Sénégal, Tchad) sont engagés dans ce processus.
Le sommet abordera des dossiers sécuritaires et les meilleurs moyens d'assurer une coopération en ce sens entre les différents pays parties prenantes du processus.
Lundi dernier, à l'issue d'une réunion préparatoire de ce sommet, des experts sécuritaires ont insisté sur la nécessité de redonner encore une impulsion aux échanges de renseignements entre ces Etats. Ces échanges sont "parfois marqués par une lenteur" incompatible avec la rapidité de la décision à prendre face aux menaces et à leur ampleur, ont-ils souligné.
Les chefs d'Etats des neuf autres pays adhérents au Processus de Nouakchott, ou leurs représentants sont encore attendus dans la capitale mauritanienne.
Selon les observateurs, la situation dans le nord du Mali et les liens tissés entre les différentes organisations terroristes dans la région, ainsi que leur prolongement constituent les principales préoccupations des Etats du Processus de Nouakchott.