Un groupe de personnes se réclamant "d'obédience politiques diverses" ont appelé lundi l'homme politique Kadré Désiré Ouédraogo, acutel président de la Commission de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), à se porter candidat du parti du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-majorité) à la présidentielle d'octobre prochain.
"Nous invitons notre compatriote Kadré Désiré Ouédraogo à s'investir dans cette mission, parce que nous pensons qu'il est aujourd'hui, au Burkina, l'homme le mieux à même de relever les défis majeurs qui se présentent à notre pays", ont-ils écrit, dans un communiqué reçu lundi.
Cette invite à l'ancien Premier ministre de Blaise Compaoré ( 1996-2000) intervient alors que le gouvernement de Transition a promulgué une nouvelle loi excluant certains proches de M. Compaoré des prochaines élections.
Selon le Comité de soutien pour la candidature de M. Ouédraogo, "dans la phase critique que traverse actuellement notre pays, le prochain président du Faso ne doit pas être choisi par défaut", précisant que "nous en appelons à la candidature de Kadré Désiré Ouédraogo pour des raisons objectives".
Ils ont, en outre, indiqué qu'il s'agira de mettre en oeuvre un nouveau programme de développement global qui, prenant appui sur les acquis des régimes antérieurs (...) qui permettra une amélioration tangible et durable des conditions de vie de la population.
Agé de 62 ans, M. Ouédraogo a été nommé président de la Commission de la CEDEAO en février 2012.
Le Burkina Faso doit organiser des élections présidentielle et législatives, le 11 octobre prochain, pour rétablir l'ordre constitutionnel interrompu après la chute de l'ancien régime. Une dizaine de candidats se sont déjà signalés, parmi lesquels deux anciens ministres de M. Compaoré, à savoir Djibril Bassole ( Affaires étrangères) et Yacouba Ouédraogo (Sports).