Le gouvernement égyptien a indiqué mercredi dans un communiqué qu'il était pleinement mobilisé du fait des activités terroristes en augmentation, exprimant son plein soutien à toutes les mesures de sécurité pour lutter contre le terrorisme dans le pays.
"Le gouvernement confirme son plein soutien aux forces armées et à la police dans leurs procédures pour lutter contre le terrorisme, et nous sommes confiants que leurs efforts élimineront le terrorisme", indique le communiqué.
"Le gouvernement approuve un ensemble de projets de loi pour une justice rapide et des représailles rapides pour nos martyrs", note le communiqué du gouvernement, ajoutant qu'il est mobilisé en permanence du fait de la situation en cours.
Le communiqué a été publié quelques heures après que des dizaines de soldats ont été tués et blessés au cours d'une série d'attaques terroristes contre des postes de contrôle militaires dans le Nord-Sinaï.
Après l'assassinat du procureur général Hicham Barakat dans un attentat à la voiture piégée lundi, le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a appelé à un durcissement des procédures judiciaires contre les extrémistes accusés de violences et de terrorisme.
Les forces armées égyptiennes ont expliqué tard mercredi que 100 activistes avaient été tués dans des raids aériens contre des cachettes des activistes au Nord-Sinaï, ajoutant que les opérations militaires avaient coûté la vie à 17 soldats, y compris quatre officiers, et en avaient blessé 13, dont un officier.
Plus tôt dans la journée, le gouvernement a également approuvé un projet de loi antiterroriste pour accélérer les procès des personnes accusées d'activités terroristes, dans un contexte de confrontation entre forces de sécurité et islamistes dans la péninsule du Sinaï.
"Toutes les mesures légales et diplomatiques seront prises pour empêcher et retrouver les personnes responsables de ces actes terroristes", a assuré le gouvernement.
Peu après, les forces de sécurité égyptiennes ont tué neuf extrémistes islamistes, dont un avocat des Frères musulmans, au cours d'échange de tirs dans la ville du Six octobre, près du Caire.
Les affrontements sanglants de ce mercredi surviennent au lendemain du deuxième anniversaire des grandes manifestations du 30 juin ayant conduit au renversement du président islamiste Mohamed Morsi en juillet 2013.