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Burkina Faso : la dissolution de l'ex-garde de Blaise Compaoré écartée par une Commission de réflexion

( Source: Xinhua )

02.07.2015 13h33

L'idée de la dissolution " pure et simple", du Régiment de sécurité présidentielle (RSP, ancienne garde prétorienne de Blaise Compaoré), a été écartée par une Commission de réflexion qui avait été mise en place par le président de la transition, Michel Kafando, dans un rapport rendu public mercredi.

"La Commission a estimé que le maintien du Régiment (de sécurité présidentielle) comporterait beaucoup plus d'avantages au plan militaire et politique que sa dissolution", a conclu la Commission mise en place par le ministre en charge de la défense, sur instruction du président de la Transition, Michel Kafando.

Toutefois, selon le document, ce maintien devrait s'accompagner de "quelques modifications" organiques et structurelles afin de prendre en compte les "nouvelles réalités" du terrain.

Au nombre de ces modifications, figure le changement de dénomination du régiment. Groupement des Forces d'intervention Rapide (GFIR), Groupement Spécial d'intervention Rapide (GSIR) et Groupement des Forces Spéciales Républicaines (GFSR), sont des dénominations proposées par les membres de la Commission.

"Si vous abattez votre chien au prétexte qu'il est méchant, c' est la chèvre du voisin qui vous mordra", s'est défendu la Commission dans le document.

Dans un rapport sur la situation politique qui prévaut au Burkina Faso et sur la "dissolution" du Régiment de sécurité présidentielle (RSP), sous l'ancien régime, exigée par des Organisations de la Société civile, l'International Crisis Group a fait savoir, fin juin, que les autorités de transition doivent poursuivre la réflexion sur le futur de ce corps d'élite, en se concentrant sur une nouvelle dénomination et sur un plan de relogement de ses membres, à bonne distance du palais présidentiel.

La délocalisation totale du RSP prônée par certains n'est pas souhaitable de l'avis de la Commission qui estime qu'en conservant la mission de protection du chef de l'Etat et des institutions, " la meilleure position, c'est la proximité" avec le palais de Kosyam (siège de la présidence).

Le RSP, est un corps d'élite composé de près de 1.300 hommes, mieux formés et équipés des forces armées du Burkina Faso, sous le régime déchu de Blaise Compaoré.

Ces militaires ont été pointés du doigt par plusieurs ONG, d' être à l'origine des plusieurs cas d'assassinats, notamment celui de Norbert Zongo (journaliste, 1998). Début février, le RSP avait provoqué une brève crise politique en exigeant la démission du Premier ministre Zida, également numéro deux de ce régiment.

Ce rapport sur le RSP qui met fin à des spéculations de tout genre sur l'avenir du RSP, a fait des vives polémiques sur les réseaux sociaux au Burkina Faso.

"Il faut qu'on arrête de se voiler la face et exiger une bonne fois pour toute la remise dans les rangs de ce régiment qui est une grosse épine dans nos pieds depuis le 15 octobre 1987", propose un internaute.

Un autre internaute écrit sur sa page Facebook que "le RSP est une bonne idée pour la stabilité de nos institutions. Ceux qui rêvent de faire un coup d'Etat après les élections doivent se taire et chercher le pouvoir par les urnes", a-t-il écrit, félicitant la Commission pour "le travail abattu".

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