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La protection de la faune, un domaine important de la coopération sino-africaine

le Quotidien du Peuple en ligne | 02.12.2015 15h17

La visite d'Etat du président chinois Xi Jinping au Zimbabwe, entre le 1er et le 2 décembre, va durer à peine 26 heures. Lors de ce voyage particulièrement occupé, l'étape finale est une visite à la base de protection de la vie sauvage « Wild is Life ». C'est un centre de sauvetage de la faune sauvage où sont hébergés des animaux abandonnés ou qui ont besoin d'une protection spéciale, connu comme la Terre Sainte de la conservation de la faune de ce pays. Dans l'emploi du temps du Président chinois, cette visite sera un rare moment de détente, mais elle enverra un message clair, celui que la Chine attache une grande importance à la cause de la conservation de la faune sauvage en Afrique, et que la coopération sino-africaine ne se fera jamais au détriment des intérêts à long terme de l'environnement et de l'écologie de l'Afrique.

Le vaste continent africain abrite l'habitat d'une riche faune. Toutefois, en raison de la cupidité humaine, les rhinocéros, les éléphants, les vautours et autres animaux sauvages d'Afrique sont devenus victimes de braconniers, et leur survie fait face à de plus en plus de menaces. Lors du Sommet du Forum sur la coopération sino-africaine qui va se tenir à Johannesburg, la protection de la faune va devenir l'un des sujets qui seront discutés ; la Chine et l'Afrique vont promouvoir davantage encore la coopération sino-africaine dans des domaines comme la protection de l'habitat, la lutte contre le commerce des animaux et de la flore sauvages et d'autres encore. Le Sommet du Forum sur la coopération sino-africaine de Johannesburg sera, pour les deux parties, une opportunité majeure pour promouvoir ensemble le développement de la protection de la faune africaine.

En septembre dernier, lors de sa visite officielle aux Etats-Unis, Xi Jinping s'est engagé avec le président Obama à promulguer une interdiction de l'importation, de l'exportation et du commerce de l'ivoire à l'intérieur de leurs pays respectifs. Dans le même temps, les deux pays vont procéder conjointement à des formations, des échanges de technologies, du partage d'informations et la sensibilisation du public à la lutte contre le commerce illégal de la faune, et renforcer leur coopération policière internationale, afin de lutter totalement contre le commerce illégal des espèces sauvages. La décision de la Chine et des Etats-Unis a permis à nouveau de faire de la cause de la protection de la faune en Afrique le centre de l'attention mondiale. Le site Web du Los Angeles Times la qualifie d'« enthousiasmante », et la considère rien moins que comme un immense effort pour la protection contre le braconnage, l'abattage et l'extinction définitive des éléphants d'Afrique.

En mai dernier, lors du 24e Sommet du Forum économique mondial en Afrique, le Premier ministre chinois Li Keqiang a pris un engagement solennel, disant que la Chine va renforcer la coopération sino-africaine dans le domaine du carbone vert, encourager les entreprises non chinoises à assumer leur responsabilité sociale, à qui il a aussi demandé de se conformer rigoureusement aux lois environnementales locales, et lutter contre le trafic illicite de l'acajou, de l'ivoire et autres activités illégales. Le gouvernement chinois va fournir 10 millions de Dollars US d'aide à l'Afrique, en particulier pour protéger les ressources de la faune sauvage de l'Afrique. Cette décision montre au monde que la Chine est engagée dans la protection de la biodiversité africaine, et son action et sa détermination dans la promotion d'un développement durable en Afrique.

Jusqu'à présent, la Chine a fait don de voitures de patrouille, de tentes, de traceurs GPS, de jumelles, et de nombreux autres produits de protection de la faune à des pays africains comme le Kenya, le Botswana, pour les aider dans leurs travaux de protection de l'habitat et de la faune locale. Le réchauffement climatique est à l'origine d'impacts sur la survie de la faune sauvage de certaines zones protégées majeures d'Afrique. Les engagements pris par la Chine dans le domaine de la protection de l'environnement, et donc de la cause de la conservation de la faune sauvage en Afrique, sont cruciaux. Il y a quelque temps, la Chine a annoncé la création d'un Fonds de coopération Sud-Sud sur le changement climatique d'un total de 20 milliards de Yuans, dont le but est d'aider à renforcer la capacité des pays africains à faire face au changement climatique. D'un point de vue économique, la Chine soutient la cause de la protection de la faune africaine, mais elle aide aussi les riches ressources touristiques des pays africains à connaitre une croissance plus rapide.

(Rédacteurs :Yin GAO, Guangqi CUI)
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