Dernière mise à jour à 15h26 le 17/12
A l'occasion de sa conférence de presse de fin d'année mercredi, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a une nouvelle fois souligné combien l'Accord de Paris sur le climat, adopté le 12 décembre, était un signe d'espoir pour la planète en ces temps troublés.
"Nous achevons une année charnière au cours de laquelle l'organisation des Nations Unies a marqué son 70ème anniversaire et a pris des mesures historiques pour promouvoir le développement durable et un accord sur le climat", a dit M. Ban, lors de cette conférence de presse.
"L'accord de Paris sur le changement climatique est un signe d'espoir en ces temps troublés. Il est un triomphe pour le multilatéralisme qui montre les résultats obtenus par les Nations Unies et dont le monde a désespérément besoin", a-t-il ajouté. "Le président François Hollande et le ministre des affaires étrangères Laurent Fabius, de la France, ont montré un leadership qui est une source d'inspiration, y compris en refusant de se laisser décourager par les attaques terroristes du 13 novembre".
Le secrétaire général a remercié tous ceux au sein des gouvernements, du secteur privé et de la société civile qui ont permis ce résultat.
"L'accord de Paris a dépassé les attentes. Les dirigeants du monde ont reconnu que nous pouvions et devions faire mieux que de nous contenter du plus petit dénominateur commun. Donc, ils ont visé plus haut. L'accord de Paris nous donne un plan ambitieux pour la planète", a souligné M. Ban.
Le chef de l'ONU a rappelé que depuis sa prise de fonctions en 2007, il y a neuf ans, il s'est efforcé d'obtenir un accord.
"Maintenant, je vais encourager les dirigeants du monde à mettre en pratique leurs promesses", a-t-il ajouté.
L'année 2015 a également été marquée par d'autres moments importants pour la planète, a-t-il rappelé, citant l'adoption du Programme de développement durable à l'horizon 2030 en septembre et l'adoption du Programme d'action d'Addis-Abeba pour le financement du développement en juillet.
L'accord-cadre sur la réduction des risques de catastrophes adopté à Sendai en mars a également donné un coup de pouce aux efforts en matière de résilience.