Dernière mise à jour à 09h09 le 26/09
En 1956, le géant de l'informatique IBM inventait le premier disque dur au monde. Cette même année en Chine, l'Université Tsinghua venait d'admettre les premiers étudiants en informatique de l'histoire de la République populaire, qui avaient pour mission de soutenir les programmes nucléaires et aérospatiaux du pays. A cette époque-là, personne n'imaginait que 60 ans plus tard, les codeurs chinois pourraient devenir les meilleurs au monde.
Selon un rapport publié fin août par HackerRank, une société américaine spécialisée dans les concours de programmation, les développeurs informatiques chinois se classent à la première place des concours, bien devant la France (8e place) et les Etats-Unis (28e place). La Chine a notamment remporté la première place aux épreuves de structure de données et de mathématiques, et la troisième en algorithme.
"Parmi les épreuves d'HackerRank, les plus importantes sont l'algorithme et la structure de données", a indiqué Xu Cheng, un ingénieur logiciel qui travaille chez Google depuis 2006. Pour lui, ces deux épreuves représentent la "philosophie" de la programmation.
Les "geeks" chinois ont très vite prouvé qu'ils méritaient d'être lauréats. Mardi dernier, les programmeurs du cabinet chinois Keen Security Lab ont déclaré avoir "découvert de multiples failles de sécurité" dans les voitures Tesla, et ont montré dans une vidéo qu'ils avaient pu prendre le contrôle à distance de plusieurs fonctions d'une Model S, dont les freins.
Le laboratoire chinois a présenté ces découvertes à Tesla, qui a déployé dès le lendemain un patch de sécurité pour ses voitures Model S. Le groupe américain a déclaré que ce piratage n'était réalisable que lorsque le véhicule est connecté à un réseau Wi-Fi malveillant, une affirmation qui a été réfutée par un membre de Keen Security Lab sur les réseaux sociaux.
Les informaticiens chinois ont remporté des succès sur le plan technologique, mais aussi commercial. C'est ainsi que le géant de l'internet chinois Tencent a ouvert mercredi dernier les inscriptions au bêta-test fermé des applets (petites applications), une nouvelle fonction de l'application de messagerie WeChat.
En février, WeChat comptait déjà plus de 650 millions d'utilisateurs actifs mensuels. A présent, Tencent ambitionne d'en faire une super-application qui pourrait remplacer l'App Store. Cette nouvelle fonction permettrait aux développeurs de créer et de publier des applets à bas coût dans WeChat pour que les utilisateurs n'aient plus besoin de télécharger diverses applications sur leur mobile.
"Il s'agirait sans doute d'un grand rebondissement pour l'industrie d'internet", a estimé Bai Qi, directeur de produits chez Baidu, l'un des principaux concurrents de Tencent.
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