La Syrie ouverte à une solution politique pour mettre fin à la crise prolongée

Le vice-Premier ministre syrien Walid al-Moallem a réitéré samedi l'engagement de son gouvernement de faire progresser les négociations de paix de Genève pour mettre fin à cinq ans de guerre civile.

Prenant la parole lors du débat de haut niveau de l'Assemblée générale des Nations Unies, Walid al-Moallem a déclaré qu'une intervention extérieure a alimenté la montée du terrorisme, et que toutes les solutions dictées de l'extérieur sont rejetée catégoriquement par le peuple syrien.

"Tout le monde sait très bien que le terrorisme n'aurait pas pu se propager dans mon pays sans le soutien extérieur des pays bien connus", a-t-il dit.

Depuis le début de la crise en 2011, le gouvernement syrien a déclaré que toute solution doit suivre deux pistes parallèles, à savoir la piste de lutte contre le terrorisme et la piste politique à travers un dialogue inter-syrien qui permet aux Syriens de déterminer l'avenir de leur pays, sans ingérence étrangère, a-t-il indiqué.

"Nous avons toujours été ouverts à une piste politique pour cesser l'effusion de sang et mettre fin à la souffrance prolongée des Syriens. Nous réitérons notre engagement à faire progresser les négociations de paix de Genève, sous les auspices des Nations Unies", a-t-il indiqué.